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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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27 septembre 2016 2 27 /09 /septembre /2016 08:52

Ischia, l'"isola verde" a gardé le feu sacré

Protection contre les barbares

Protection contre les barbares

Capri, Ischia et Procida ….Commençons par Ischia la plus grande des îles de la baie de Naples
Capri, Ischia et Procida ….Commençons par Ischia la plus grande des îles de la baie de Naples

Je vous présente cette ile car c’est l’une des rois iles situées au large de Naples avec Capri et Procida.

Il se trouve que Procida est le lieu de naissance de mes grands-parents maternels avant leur installation à Arzew situé à une quarantaine de km d’Oran.

Dés que j’aurais suffisamment de « matière » je créerai un Blog sur Procida

Mais je pense que le meilleur moyen est encore de se rendre sur les lieux, afin d’éviter toute distorsion de l’information

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Volcanique, gorgée d’eaux thermales, imprégnée de vapeurs et bordée de plages où l’on se brûle les pieds… La plus grande des îles de la baie de Naples est aussi magnétique que sulfureuse.

Nul besoin de titiller longtemps Peppe Ferrandino pour qu’il se lance dans une déclaration d’amour à son île. Comme dans un opéra, sa tirade contient un déluge d’aveux exubérants, quelques mots sirupeux en dialecte napolitain et des silences bien sentis qui se terminent par des œillades charmeuses. Les bras, eux, s’élèvent vers le ciel pour ce qui ressemble à une prière à sa terre natale… Ischia la volcanique, l’incandescente, est «la più bella del mondo !» jure ce cuistot quinquagénaire qui passe son temps à fredonner des grands airs du répertoire italien. Son île est un mirage où fument des eaux sulfureuses, dansent des fumerolles et tiédissent des boues olivâtres. Partout, une impression de fournaise, dont on ne sait plus si elle sourd du sol ou descend du soleil. Les plages de sable noir y ont le mauvais goût de brûler le pied du blanc-bec fraîchement débarqué de Naples, après quarante-cinq minutes d’une traversée pourtant enchanteresse. Oui, cette fille de lave qui toise, indocile, la plus belle baie du monde, a un fichu caractère.

Son pedigree parle pour elle. Ischia est une enfant des champs Phlégréens, cette zone hautement sismique et éruptive du littoral campanien. Les Grecs, qui colonisèrent l’île au VIIIesiècle avant notre ère, y voyaient l’antre de Typhon, une divinité baraquée dont l’humeur était tout sauf placide. «Ici, c’est une terre de feu», tranche Peppe Ferrandino. Une contrée aussi ardente que le grand four de l’Antico Girarrosto Ischitano, la pizzeria-rôtisserie qu’il tient avec ses proches. Les doigts épais de Peppe, ceux-là mêmes qui pétrissent les meilleures pizzas du port, font à présent défiler des photos sur une tablette numérique : on y voit des falaises de tuf fragiles comme des meringues et des grottes ouvertes sur l’eau turquoise. Ou encore une barque de pêcheurs qui glisse sur la bonace de l’aube, alors que rosit le vieux château aragonais, une forteresse médiévale où environ 2 000 familles pouvaient se réfugier en cas d’attaque de pirates ou d’éruption. Plus loin, ce sont des cultures qui dévalent en escaliers, des hameaux perchés, des vignobles acrobates, des bosquets chevelus. Sur chaque image, l’Epoméo, volcan surgi de la Méditerranée il y a 35 000 ans, et dont la dernière coulée de lave remonte au XIVe siècle. Dominant l’île du haut de ses 789 mètres, il s’ébroue encore parfois, et tout le monde se souvient du séisme de juillet 1883, lorsqu’un bout du cratère s’écroula et que 4 000 personnes périrent. Le gravir, en une heure de marche, est la garantie d’un étourdissant point de vue sur le golfe de Naples. A ce monstre de magma, Ischia doit tout : son relief escarpé ; sa taille (dix kilomètres sur sept), bien plus généreuse que celle de sa voisine Procida, et même que de Capri, la star locale ; sa couleur de cendre, un vert-de-gris inimitable à l’origine de son surnom d’isola verde, «île verte»… Mais surtout, sa fortune.

Car des tréfonds jaillit en continu un trésor hydrothermal, qui fait vivre bon nombre des 60 000 habitants. Pline l’Ancien, au Ier siècle, vantait déjà ses prodiges sur les rhumatismes. Aujourd’hui, cinq millions de visiteurs goûtent chaque année les bienfaits d’Ischia. Avec vingt-neuf établissements thermaux, soixante-neuf fumerolles et 103 sources, il y en a pour tous les goûts. Au sud de l’île, dans la calanque de Sorgeto, la mer Tyrrhénienne se fait piscine chauffée grâce à la combustion des profondeurs, ce qui permet de faire trempette en plein hiver. A quelques brasses de là, la plage des Maronti. Les flots bleus y lèchent un sable anthracite dont il faut se méfier si l’on ne possède pas des dons de fakir. Et tout près de ce rivage idyllique, les thermes de Cavascura proposent une expérience pour le moins rustique, qui consiste à prendre les eaux «comme au temps des Romains». Le propriétaire, Nicola Iacono, l’assure : «Les installations ont été réalisées à l’époque de l’empereur Hadrien, et rien n’a changé depuis l’Antiquité.» De fait, en guise de sauna, il y a une grotte sans lumière, ce que l’on nomme douche est une cascade, et les bains de boue régénérateurs se prennent dans l’âpreté de baignoires taillées dans la roche.

Les églises abritent des Vierges au regard de braise

Chaque année, 10 000 curistes s’égaient dans cet improbable péplum thérapeutique. Les brochures recommandent aussi de faire escale au parc Negombo, qui occupe la crique de San Montano, à l’autre bout de l’île. Quinze piscines (de 15 à 40 °C), pléthore de jets et de bouillons réparateurs… Le néophyte déambule ici un peu ahuri, en claquettes, le corps dégoulinant comme un baba au rhum, se demandant sans doute si Ischia n’était pas plus ensorcelante du temps où l’on ne sollicitait à ce point ses vertus…

«Le thermalisme est une bénédiction pour beaucoup, et ni la pêche ni l’agriculture ne sont capables d’offrir une telle manne», insiste Raffaele Mirelli. Ce jeune homme est docteur en philosophie. Après des études en Allemagne et en France, il est revenu vivre dans son île natale. «Pour la défendre, dit-il. Sans quoi elle finira par ressembler à n’importe quelle station balnéaire italienne. » Raffaele a lancé un audacieux congrès annuel de philosophie qui, chaque année à la fin de l’été, aimante l’élite des penseurs européens, pendant que les derniers curistes se prélassent. «Nous détenons une identité particulière, un génie pour digérer les cultures de ceux qui sont passés par chez nous : Grecs, Romains, Arabes, Normands, Aragonais… et nous avons toujours su garder le meilleur», remarque- t-il.

Pour s’en convaincre, il suffit de flâner dans la vieille ville d’Ischia Ponte. Les maisons blanches et roses ont déjà quelque chose de l’Orient. Les ruelles pavées de lave sont la scène d’un théâtre chaotique où la vie se joue entre éclats de rire, chamailleries d’enfants et passeggiate(promenades) bavardes. Les églises tapissées d’ex-voto abritent des Vierges au regard de braise. Dans la fumée des encens, on y marmonne des cantiques qui rappellent à quel point l’autochtone garde la foi. 
Et les restaurants — à condition d’éviter ceux qui proposent des menus trilingues — sont le refuge d’une authentique cuisine îlienne. «Une gastronomie tournée vers la terre, et non vers la mer, avec comme spécialité… le lapin-chasseur !» précise Raffaele le philosophe. Les gourmets se retrouvent notamment près de Sant’Angelo, dans une paillote nommée Ristorante Emanuela. La dernière adresse à perpétuer une recette séculaire : la cuisson à la fumerolle. Sur la plage attenante à ses fourneaux, le chef Filipo Iacono s’est adjugé un trou dans le sable, qui s’avère être une fournaise (jusqu’à 350 °C). Là, il enfouit un plat de métal contenant une viande, des tomates, quelques patates et des herbes aromatiques. «Il faut une heure de cuisson», prévient le cuistot. Après ce festin au fumet incomparable, il n’y a plus qu’à filer vers l’ouest, en direction de Forio, pour une balade digestive au jardin de La Mortella. Un éden exotique que vénère Michelangelo Messina, fondateur du festival de cinéma d’Ischia et lui aussi ardent défenseur de la culture locale. «Notre bout de terre ne se donne pas à celui qui reste au bord d’un Jacuzzi. Ses beautés sont souvent cachées derrière les murs des élégantes propriétés.» Selon lui, ce n’est pas un hasard si plus de quarante films furent tournés sur l’île, si Visconti en fit son refuge, et si des stars, comme Burt Lancaster ou Alain Delon, vinrent y flâner loin des paparazzis… «Capri, c’est fini, dit la chanson française, rappelle Michelangelo. Mais Ischia la volcanique, elle, renaît toujours de ses cendres ». Elle a gardé le feu sacré.

Source geo.fr

Le Pèlerin

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31 mars 2016 4 31 /03 /mars /2016 13:55

Espagne - Les 12 plus belles plages de Dénia

Avec les craintes d’attentats l’Espagne et le Portugal ont le vent en poupe

Ville balnéaire sur les bords de la Costa Blanca, Dénia est une destination touristique espagnole de premier choix. En effet, non seulement vous aurez beaucoup de choses à voir et à faire en vacances à Dénia, mais ce sera aussi le point de départ pour réaliser de belles excursions dans la province d'Alicante.

Jugez par vous-même de ses charmes en visionnant cette jolie vidéo touristique de Dénia réalisée en haute définition :

Mais Dénia, c’est surtout 20 kilomètres de plage pour profiter des eaux chaudes de la Méditerranée. 

Plages urbaines, semi-urbaines avec de nombreux services et décorées du Pavillon Bleu symbole de qualité, criques isolées pour y faire du nudisme ou plages de sable doré au milieu de la nature… il y en a obligatoirement une pour vous satisfaire pendant vos vacances à Dénia !

Pour mieux s’y retrouver, voici une sélection des 12 plus belles plages de Dénia.

1- Playa de Les Deveses

Avec les craintes d’attentats l’Espagne et le Portugal ont le vent en poupe

Elle se trouve dans la zone d'El Basot, au nord de Dénia. Cette plage longue de trois kilomètres est recouverte de sable fin et doré. Les vents qui y soufflent généralement forts, sont favorables à la pratique de sports nautiques comme la voile, le windsurf ou le kitesurf.

2- Playa de la Almadraba

Avec les craintes d’attentats l’Espagne et le Portugal ont le vent en poupe

La Almadraba est une longue plage semi-urbaine située à la Punta de la Almadraba. Plage principalement familiale, elle peut-être très fréquentée, surtout en été et le week-end. Elle est constituée de sable doré et grossier. Parfois, le vent y souffle très fort en été et les adeptes de windsurf et de kitesurf l’envahissent.

3- Playa Els Molins

Avec les craintes d’attentats l’Espagne et le Portugal ont le vent en poupe

Située dans la zone de Los Molinos, cette plage semi-urbaine est composée de sable doré. Malgré sa situation non loin du centre ville, elle ne possède que très peu de services. Son taux d’occupation peut cependant être très élevé.  

Une partie de cette plage est appelée Racó de la Alberca et son nom vient du fait qu’elle débouche dans le fleuve Alberca. Elle est composée de sable fin, grossier et de rochers, ce qui plaira aux amateurs de plongée avec masque et tuba.  

4- Playa de Les Bovetes

Avec les craintes d’attentats l’Espagne et le Portugal ont le vent en poupe

Les Bovetes, située dans une zone de Dénia connue comme El Palmar, est l'une des plages les plus populaires de la ville. De sable doré et avec de nombreux services, elle reçoit tous les ans le Pavillon Bleu, symbole de sa propreté et de la qualité de ses installations. 

5- Playa de Les Marines

Avec les craintes d’attentats l’Espagne et le Portugal ont le vent en poupe

Cette plage se trouve dans la zone sud d'El Palmar. Ses 1900 mètres de sable fin et doré aux eaux extrêmement tranquilles en font une plage idéale pour les familles avec enfants en vacances à Dénia.

6- Playa Nova

Avec les craintes d’attentats l’Espagne et le Portugal ont le vent en poupe

Playa Nova est une plage qui se trouve au nord du port (Puerto) de Dénia. Elle possède de nombreux services, dont un accès pour les personnes handicapées. 

7- Playa El Punto de Raset

Avec les craintes d’attentats l’Espagne et le Portugal ont le vent en poupe

Cette plage étant la plus proche du centre-ville, elle possède toutes les commodités disponibles pour profiter d'une agréable journée à la plage. Il y a ainsi des aires de jeux pour les enfants et des terrains de volley-ball et de mini-foot. La plage est accessible aux personnes handicapées et il est également facile d'y aller en bus.

8- Plage de la Marineta Casiana

Avec les craintes d’attentats l’Espagne et le Portugal ont le vent en poupe

Vous trouverez la plage de la Marineta Casiana, de sable sombre, dans le sud de Dénia. Elle offre de nombreux services et vous pouvez y pratiquer des activités nautiques, notamment la plongée car les fonds marins de l’Escollo de San Nicolau y constituent un lieu sûr pour la pratique de ce sport. Il y a aussi un "chiringuito" ou bar sur la plage. Son taux d’occupation peut être élevé en été. 

9- Playa de Les Rotes - El Trampolí

Avec les craintes d’attentats l’Espagne et le Portugal ont le vent en poupe

Playa Les Rotes est un tronçon de côte rocheuse qui s’étend sur en 4200 mètres et qui comprend plusieurs parties. 

Et Trampoli est une jolie crique qui se trouve dans la première partie de Les Rotes. Cette plage semi-urbaine attire un grand nombre de plongeurs qui viennent profiter des eaux claires et de la richesse des fonds marins, ainsi que de l'exceptionnelle beauté de la région.

10- Playa de Les Rotes - La Punta Negra

La plage de Punta Negra a subi la forte érosion de la mer provoquant des roches aux formes variées, de couleur foncée, presque noire. D’ailleurs, le nom de cette plage signifie "Les Cassées". La plage de Les Rotes dans son ensemble a été déclarée Réserve protégée, c’est pourquoi il est interdit d’y pêcher et il est nécessaire de demander une permission pour faire de la plongée sous-marine.

11- Playa de Les Rotes - Arenetes

Avec les craintes d’attentats l’Espagne et le Portugal ont le vent en poupe

Cette plage de 740 mètres de long est idéale pour ceux qui n’aiment pas le sable. Comme pour toutes les plages de Les Rotes, les fonds marins sont exceptionnels, la plage ayant été déclarée Réserve Marine du Cap de San Antonio. Par contre, si vous souhaitez aller les découvrir, vous devrez demander auparavant une permission à l’office de tourisme de Dénia.

12- Playa de Les Rotes - La Cala

Avec les craintes d’attentats l’Espagne et le Portugal ont le vent en poupe

Cette crique nudiste se trouve dans le prolongement de Les Rotes, dans le sud de Dénia. Elle est située aux pieds d’une falaise et vous pourrez y accéder par un escalier à côté du Parc Naturel El Montgó et de la Réserve Marine de El Cabo de San Antonio. Cette plage discrète, vierge et aux eaux claires offre de jolies vues sur le Montgó.

Le Pèlerin

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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 08:19

Tourisme. Carcassonne et Conques au top

conques_village.jpg

 Le village de Conques haut lieu du chemin de Saint Jacques de Compostelle

 

La commune de Cilaos à la Réunion, a été la destination la plus visitée pendant l'été 2010. C'est le résultat de l'étude réalisée par Toprural.fr parmi les 4,3 millions de visites et 58 millions de pages consultées pendant la période estivale sur le site de tourisme vert leader en Europe. La commune réunionnaise devance au classement Collioure (Pyrénées-Orientales). Les destinations proches de la mer ont clairement attiré l'intérêt des voyageurs puisqu'elles occupent 7 des 10 premières places de la liste. Un classement qui fait une belle part au Grand sud avec Lacanau (Gironde) et ses grandes plages sur l'Atlantique ainsi que les Saintes-Maries-de-la-Mer (Bouches-du-Rhône). Conques, en Aveyron, classée parmi Les plus beaux villages de France, arrive en 5e position des destinations les plus recherchées cet été. Carcassonne (Aude), dont la renommée dépasse nos frontières, est la commune française la plus recherchée par les touristes espagnols.

Source La Dépêche du Midi

Le Pèlerin

 

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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 10:03

Cordes-sur-Ciel, la perle des bastides françaises 

 

           
Vue  Générale           

 

                                                                         

L'Hotel du Grand Venneur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ci dessus la Barabacane et la Porte du Vainqueur

    

Cordes en Fête

 Située au carrefour de Quercy, du Rouergue et de l'Albigeois, Cordes-sur-Ciel ne manque pas d'impressionner par sa prestance et son allure. Dominant la vallée du Cérou, elle se dresse fièrement sur son piton rocheux qui donne l'impression de la porter au plus haut des cieux.

Un peu d'histoire : Erigée en 1222 par Raymond II, comte de Toulouse, pour guetter l'ennemi et résister aux troupes de Philippe Auguste, alors en croisade contre les Albigeois, Cordes fut un haut lieu du catharisme. Cette bastide de défense paya un lourd tribut à l'Inquisition, ce qui ne l'empêcha pas à la fin du XIIIème siècle de devenir un important centre de commerce. Ses ruelles étroites, ses murailles fortifiées et ses pittoresques échoppes sont le reflet de cette histoire mouvementée.

La ville : En parcourant ses rues pavées, ses escaliers, ses passages voûtés, vous découvrirez le charme de cette ville aux cent ogives. Elle réserve mille et une surprises. Par la porte en pierre de l'horloge, on accède par exemple à la Barabacane et sa tour. Il faut ensuite se diriger vers l'imposante porte du Planol afin de pouvoir pénétrer dans l'enceinte de la cité. Là, ses grandes maisons gothiques tout comme ses demeures plus modestes en torchis ou en brique révèlent le caractère pittoresque de cette ville. Sur la grande place de la Halle, on découvre le vieux puits médiéval. En prenant le chemin de ronde qui contourne l'enceinte de la ville, une vue panoramique sur la campagne environnante se laisse contempler. Cordes est aussi le refuge d'une cinquantaine d'artistes et d'artisans d'art dont il est possible de visiter les ateliers. 

Cette cité médiévale ravit par ses mystères et ses légendes qui lui confèrent son cachet exceptionnel.

A voir:

- Le Musée de l'Art du Sucre, situé dans la maison Prunet, abrite de très belles pièces en sucres multicolores, réalisées par les ouvriers du restaurateur vedette de Cordes, Yves Thuriès.

En savoir plus:

Musée de l'Art du sucre

http://www.thuries.fr/gastronomie/musee_du_sucre.php

Musée Charles-Porta

Le Musée Charles-Portal propose de découvrir le passé de Cordes à travers des collections et des documents relatifs à l’histoire de Cordes. On y admire, entre autres, la porte d’origine de la plus connue et la plus visitée des maisons de Cordes, la maison du Grand Veneur.
Le Palais des Scènes plonge le spectateur dans le Cordes des XIIème et XIIIème siècles à travers l’histoire des comtes de Toulouse commentée en voix off par Michel Galabru.

Le Jardin des Paradis offre un panel de couleurs et d’odeurs envoûtant les visiteurs. A travers sa fontaine, son bassin aux nymphéas, son potager et son cloître de saules tressées on découvre ce jardin inspiré de l’Orient.

Cordes-sur-Ciel organise de nombreuses manifestations culturelles rendant hommage au prestigieux passé de ce village. En particulier, les fêtes médiévales du Grand Fauconnier qui se déroulent tous les ans le week-end du 14 juillet sont à ne pas manquer. Des personnages en costume parcourent à cheval les rues de la cité tandis que cracheurs de feu, montreurs d’ours, saltimbanques mettent la ville en effervescence. 

Localisation : Tarn 

Y aller :
En voiture : à 25km d’Albi par la D600.
En avion : aéroport Toulouse-Blagnac à 1h00 de Cordes. 

Sur le web : www.cordes-sur-ciel.org  

Source l'Internaute:  

Le Pèlerin

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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 09:45

Les 10 merveilles du Sud-Ouest

1 Le Cirque de Gavarnie


Défini par Victor Hugo comme le « Colosseum de la nature », le cirque de Gavarnie est un cirque d’origine glaciaire. Présent dans les Hautes-Pyrénées, il est situé dans le massif montagneux pyrénéen de la commune de Gavarnie. Avec une hauteur des parois qui atteint près de 1 500 mètres et une circonférence de plus de 6 kms, cela en fait un des sites les plus visités de France. Appartenant au Parc national des Pyrénées, il est ainsi classé par l’Unesco dans le patrimoine mondial de l’humanité

2 La Dune du Pyla

Présente au sud du bassin d’Arcachon (en Gironde), la Dune du Pyla est la plus haute d’Europe. Avec une altitude qui varie entre 100 et 117 mètres au-dessus de l’océan, son étendue est de 500 m d’est en ouest, et de 2,7 km du nord au sud. Elle contient jusqu’à 60 millions de mètres cubes de sable. Elle appartient à la commune La Teste-de-Buch, qui a classé ce site. Grâce à cette altitude dominante, la Dune donne une vue imprenable sur la côté océane, mais également sur la forêt de pins landaise


3 La Roque-Gageac


Situé dans la région Aquitaine et plus précisément en Dordogne, La Roque-Gageac est considéré comme l’un des plus beaux villages de France. Implanté au bord du fleuve Dordogne, le village est niché au pied des falaises. Du temps de la guerre de Cent Ans, le village abritait les évêques de Sarlat (située à 8 kms). Les vestiges du château dominent toujours les maisons 
4 La station balnéaire de Biarritz

A 38 kms de la ville de San Sebastian en Espagne, Biarritz est l’une des stations balnéaires les plus fréquentées de la côte ouest. Présente le long de la Côté basque, la ville fut construite sur une suite de collines. Le phare de la pointe Saint Martin érigé en 1834 est l'un des points les plus visibles depuis l’océan . La multitude de criques et de plages rendent le charme de cette nature encore plus époustouflant

5. Talmont-sur-Gironde

Avec le label faisant de lui l’un des plus beaux villages de France, Talmont-sur-Gironde (Charente-Maritime) est connu pour ses maisons basses aux petites ruelles, mais aussi pour ses roses trémières. Le site classé a été construit sur un promontoire dominant l’estuaire de la Gironde. Par cette position privilégiée, Talmont-sur-Gironde a été fortifiée par Edouard 1er d’Angleterre, duc d’Aquitaine, ce qui lui valut le nom de « ville close » et est devenu un endroit stratégique lors des guerres opposant la France à l’Angleterre durant le Moyen-âge.

 6. Les Gorges du Tarn

Classé comme site naturel, les gorges du Tarn sont l’un des paysages les plus magnifiques du sud-ouest. Prenant sa source sur le Mont Lozère, le Tarn a creusé dans la masse calcaire un canyon. Ces vastes vallées sont présentes dans le département de la Lozère, mais on peut également les admirer depuis l’Aveyron. 

7. Le Parc national des Pyrénées

Voici la vue d’un massif montagneux des Hautes Pyrénées de la ville de Cauterets, appartenant au parc national des Pyrénées occidentales. A la fois présent dans le département des Hautes-Pyrénées et des Pyrénées-Atlantiques, ce parc créé en 1967 fait partie de la classification des 9 parcs nationaux de France. Il possède environ 230 lacs d’altitude, et s’étend sur une superficie de 45 707 hectares, allant de la vallée d'Aspe (ouest) jusqu'à la vallée d'Aure (est). Véritable patrimoine naturel, l’objectif est de préserver les paysages et le maintien de la biodiversité. La richesse de sa faune et sa flore, et la présence d’espèces rares protégées font de ce territoire un lieu unique d’exception. 

8. La commune de Saint-Emilion


Classée au patrimoine mondial de l’Humanité par l’Unesco, la commune de Saint-Emilion se situe dans le département de la Gironde, en Aquitaine. Ce village médiéval est connu pour ses paysages viticoles et pour ses coteaux qui dominent la vallée de la Dordogne. La richesse de ses sols et le climat exceptionnel permettent une diversité de ses vins. Etendu sur 5 400 hectares, le vignoble de Saint-Emilion possède une production de vins (A.O.C Saint-Emilion et Saint-Emilion Grand Cru) de 250 000 hectolitres en moyenne.

9. La station balnéaire d'Hossegor

Cette magnifique étendue est l’une des plages de la ville d’Hossegor, située dans le département des Landes. La ville entoure un lac marin long de 5 750 mètres, qui est un vestige de l’ancien cours de l’Adour (fleuve du bassin aquitain). Le style basco-landais de l’architecture d’Hossegor et la proximité de la forêt des landes font de la ville une station balnéaire agréable pour son activité et sa nature.

10. Le Périgord

Voici une photo prise dans la région du Périgord, connue pour ses vastes vallées, ses nombreux cours d’eau et ses forêts magnifiques. De nombreux vestiges comme la grotte de Lascaux font de cette région un lieu incontournable pour observer des paysages exceptionnels et découvrir un patrimoine très riche.

Source l’Internaute

 

Le Pèlerin

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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 17:38

Vacances 2011, Les nouvelles destinations des Algériens

turquie-istanbul-mosquee-bleue

 

 

La saison estivale, synonyme de vacances et de repos, sera cette année particulière pour les professionnels du tourisme, mais aussi pour les citoyens ayant les moyens financiers de se payer quelques jours de détente, à l’étranger de préférence.

Les prix exorbitants, les conditions de séjour ainsi que les prestations proposées localement découragent plus d’un à opter pour des vacances en Algérie, quitte à payer beaucoup plus cher. Habitués depuis quelques années à choisir en nombre la destination Tunisie, selon des statistiques qui font état de plus d’un million d’Algériens entrés dans ce pays en 2009, ces derniers ont tendance à changer de cap.

La «révolution» survenue dans ce pays voisin les a contraints à chercher d’autres destinations. C’est là, par ailleurs, une opportunité pour les agences de voyages de promouvoir d’autres destinations «plus rentables». Les offres pour la Tunisie existent effectivement, mais lors d’une tournée effectuée dans ces agences, il s’avère qu’une baisse de 30% a été constatée concernant la destination Tunisie.

Pour Mme Amira, directrice d’une agence à El Mouradia, «les rumeurs d’insécurité en Tunisie ont contraint des algériens à boycotter ce pays», nous a-t-elle dit, en ajoutant que «la réduction des prix opérée par les tunisiens n’a pas fait changer d’avis beaucoup de citoyens».

En face, les citoyens sont mécontents et déçus. «Nous avons l’habitude de partir en Tunisie pour de bas prix et qui correspondent à nos moyens. Pour un séjour de 15 jours et pour quatre personnes je payais 80 000 DA», a fait savoir Djamel, rencontré dans une agence de voyages à Alger-Centre, à la recherche d’une autre destination à la portée de sa bourse. «Il y a le Maroc ou la Turquie mais les tarifs sont

un peu plus élevés que ceux de la Tunisie», a-t-il dit, ajoutant que «l’agence propose aussi l’Ile de la Réunion et la Grèce, destinations dont les prix sont au-dessus de mes moyens».

Malaisie, Turquie, Thaïlande et Ushuaia : une hausse de 10% annuellement

L’opérateur touristique a ajouté que «cette année, nous avons d’autres destinations inhabituelles : la Malaisie, la Turquie, Cuba et même Ushuaia, sauf que pour ces destinations, les prix sont hors de portée de la majorité des citoyense, relevant qu’

«un séjour de 10 jours et 9 nuits dans un hôtel 4 étoiles à Kuala Lumpur revient à 225 000 DA». Des agences proposent des formules ou à la commande du client pour des séjours en Inde, en Thaïlande, en Chine, en Malaisie même au Mexique. Réservées pour des catégories très aisées, ces destinations enregistrent des hausses de 10% annuellement

Le Maroc, destination phare des familles aisées

Les agences de tourisme et de voyages confirment cette tendance selon laquelle la destination Maroc est la plus demandée. «Nos clients préfèrent désormais se rendre au Maroc pour visiter les villes impériales de Fès et Meknès, les médinas de Marrakech ou de Rabat, ou les stations balnéaires d’Agadir ou d’Essaouira», a-t-elle fait savoir.

«Nos partenaires marocains avec qui nous avons signé des conventions profitent de la situation en Tunisie. Ils ont réduit le prix des prestations et en retour, ils accueilleront 40% d’algériens de plus», a expliqué Mme Amira. S’agissant des prix, il faut compter au moins 50 000 DA par personne et par semaine dans un hôtel 4 étoiles au royaume chérifien. Les circuits peuvent être improvisés sur place ou commandés via l’agence.

A la compagnie aérienne Royal Air Maroc, on nous a confirmé cette tendance. «Nos vols pour le mois de juillet sont complets, puisque nous avons entamé notre prospection au mois de juin, contrairement à l’année précédente où on avait commencé à travailler en juillet», nous a-t-on indiqué.

«Nous attendons plus de touristes pour juillet et même pour le mois d’août durant lequel des formules spéciales Ramadhan sont prévues», a précisé la même source. S’agissant des tarifs proposés, notre interlocutrice a indiqué : «Nos tarifs sont similaires à ceux de nos frères tunisiens à quelques exceptions près».

En groupe ou avec une association à l’intérieur du pays

Plusieurs citoyens croisés dans les rues d’Alger nous ont dit qu’ils aimeraient bien voyager, mais qu’ils n’ont pas les moyens financiers. «Qui ne voudrait pas partir pour une dizaine de jours au bord de la mer où il profiterait des moments de détente et récupérerait de la fatigue»,

nous dira le jeune Halim, agent dans une banque. Il a pu programmer, dans le cadre d’une association, une sortie d’une semaine avec amis du côté de Mostaganem. «Les voyages organisés sont moins chers à l’intérieur du pays. On déplore toutefois le manque de commodités et de confort. Mais cela permet une évasion et un repos loin du décor habituel», a-t-il souligné.

Des formules toutes trouvées entre employeur et employés

Des entreprises étrangères, notamment, ont entrepris des démarches pour aider leurs travailleurs à profiter de bonnes vacances. Djilali L., employé dans une société étrangère, nous a indiqué que son employeur organise pour la seconde fois, au profit des travailleurs, un voyage en Espagne à des tarifs très attractifs.

«Notre boîte est à sa seconde expérience et je peux vous dire que le séjour se déroule dans de très bonne conditions», nous a-t-il dit, précisant que le plus intéressant, c’est le payement des frais du séjour qui est échelonné par mensualités. Les tarifs se situent entre 100 000 et 120 000 DA pour quatre personnes.

Source Le Temps E. M. et M. B.

Le Pèlerin

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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 05:37

La malédiction de Toutankhamon

Toutankhamon est un nom qui vous est familier ? Pas étonnant car son histoire est internationalement connue. Pourquoi ? Parce que son tombeau est intact le jour de sa découverte par Carter le vendredi 17 février 1923. Et si vous le connaissez si bien, c'est aussi grâce à la fameuse rumeur qui l'accompagne, la malédiction de Toutankhamon qui aujourd'hui fascine encore. ?Mais ce récit est une légende contemporaine et pour mieux la comprendre, reprenons, depuis le début, cette histoire qui a fait de l'archéologie une science passionnante et mystérieuse
Découvertes maudites, malédictions divines, morts mystérieuses : comment les croyances populaires et la presse de l'époque ont réussi à créer de toutes pièces une histoire de malédiction qui, plus de 80 ans plus tard, est toujours évoquée

Les fondements de la légende
Il existe quelques versions de l'histoire de cette malédiction, mais certains faits communément rapportés sont eux très justes car validés par les carnets de notes que remplissait quotidiennement Howard Carter, l'archéologue qui a découvert le tombeau de Toutankhamon. Quelques passages-clés du mythe... 

 La peur de violer une tombe
Avant la découverte du tombeau, quelques membres de l'équipe de Carter, financée par Lord Carnarvon, commencent à se demander si leur quête est réellement fondée et s'ils ont droit de violer les lieux où les morts reposent en paix. Cette idée leur vient sans doute de leur propre culture et aussi du discours des ouvriers égypties qui travaillent pour eux. Sans cesse, ils leur répètent que s'ils trouvent de l'or ils trouveront aussi la mort?

l'Affaire du Canari
Howard Carter, jeune égyptologue déjà renommé, apporte sur le campement un canari dans une cage dorée. Le jour de l'ouverture du tombeau (une semaine après sa découverte), au matin, un cobra se glisse dans la cage et avale le canari. le cobra est considéré en Egypte comme un symbole divin et immédiatement, tout le monde y voit un très mauvais présage.

"l'inscription figurant dans le tombeau a été inventée par la presse" 

l'anecdote du canari est un fait avéré, on lui a accordé une grande importance car les cobras sont très rares en egypte, surtout en hiver. rationnel et peu superstitieux, carter décide malgré tout de pénétrer le tombeau et ses différentes chambres.

pour l'archéologie de l'egypte, ce jour est a marquer d'une pierre blanche, il pénètre dans le richissime tombeau de toutankhamon, resté intact depuis sa fermeture.une inscription dissuasive et la première mort mystérieuse aux quatre coins du monde, la presse rapporte que les archéologues sont maudits mais prévenus par une inscription gravée à l'entrée du tombeau du pharaon, "la mort touchera de ses ailes celui qui dérangera le pharaon". puis seulement cinq mois plus tard, lord carnarvon décède brutalement à l'hôpital du caire, accompagné d'une étrange coupure d'électricté qui plonge la ville dans l'obscurité. s'ensuit une série de morts aussi violentes que mystérieuses.

une légende créée de toutes pièces

maladies foudroyantes, accidents intrigants, pour qu'une légende tienne son rang, il faut de l'inexplicable.

et la presse s'en est plus que largement chargé, c'est elle qui a monté cette pseudo-malédiction. tout d'abord, l'inscription tant diffusée n'a jamais figuré dans le tombeau, c'est une pure invention.mais ce mensonge n'a pas étonné car il est cohérent avec les avertissements des ouvriers égyptiens et il trahit les convictions de l'époque : pénétrer dans une tombe, même si le but poursuivi est scientifique, est un acte réprouvé par la morale et condamnable. L’explication scientifique morts surnaturelles, vengeance du pharaon, renaissance d'un virus âgé de plusieurs millénaires ?

De quoi sont morts les découvreurs de Toutankhamon ?

si malédiction il y a, pourquoi certains membres de l'équipe et les nombreux visiteurs ont-ils été épargnés ?

la réponse a été donnée en 1985, au cours de la restauration de la momie de Ramsès ii. Son analyse a mis en évidence la présence de champignons toxiques pour l'homme. or, grâce aux descriptions de l'archéologue carter, on sait que les chambres du tombeau étaient recouvertes de champignons qui rendaient l'air irrespirable. Au lieu d'une malédiction on devrait davantage parler d'une maladie des archéologues, la "pneumonie à précipitines", se traduisant par une pneumonie très grave. Donc le jeune pharaon Toutankhamon avait bien moins l'esprit vengeur que la presse de l'époque ! La malédiction de Toutankhamon a passionné de longues années.de nombreux romans s'en inspirent et le mythe reçoit toujours le même succès auprès du jeune public.mais l'Egypte et son histoire n'ont pas besoin de malédiction pour nous faire rêver.sur l'internaute savoir : l'Egypte des pharaons

Le Pèlerin

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 09:00

La Tunisie, ce pays modèle

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La Tunisie voisine accumule les bonnes notes dans les classements économiques. Le FMI la présente volontiers comme un bon élève. Les maîtres de Davos y voient un exemple à suivre en termes de compétitivité économique.

Et de fait, nos voisins sont mieux classés en termes de compétitivité que nombre de pays européens. Et pas seulement les ex-pays socialistes. La Tunisie, qui s'installe à la 32e place mondiale, dépasse franchement l'Espagne et l'Italie. Les investissements directs étrangers qui boudent l'Algérie hors hydrocarbures - s'y sentent bien. A l'échelle régionale, et en prenant en compte le classement global élaboré par la Banque mondiale et la SFI (Société financière internationale), la Tunisie distance tout le monde. La 55e place en 2011 contre la 114e pour le Maroc et une triste 136e place pour l'Algérie. Elle a donc tout pour plaire cette Tunisie.

Pourquoi lui reprocher son absence de démocratie, sa presse aux ordres et le retour en pointillé de la présidence à vie quand on est si bien vu ? Peut-être justement le fait qu'elle a, avec son économie si performante aux yeux des investisseurs, tous les atouts pour aller tranquillement vers une démocratie sans fard, sans ajouts «spécifiques» qui la réduisent et en définitive l'annulent même.

Nos sociétés savent, sans nul besoin de discours, qu'une «démocratie responsable» n'est pas une démocratie du tout et qu'elle peut être une autocratie plus ou moins molle ou plus ou moins abrupte. La Tunisie «modèle», tout comme l'Algérie ou le Maroc, a eu son lot d'appréciations diplomatiques américaines crues via le déversoir WikiLeaks. On peut même dire que la Tunisie a eu droit à une littérature encore plus particulière sur une économie de la corruption envahissante, «l'éléphant dans la pièce» que tout le monde voit et subit sans en parler. Ces câbles en parlent comme d'un phénomène qui exacerbe les tensions et crée un climat social détestable.

Il faut être un diplomate américain pour déceler, derrière les satisfecit, les stratégies de protection imaginées par les entrepreneurs pour échapper à la dîme. Elles ont un coût pour l'économie, ces stratégies de sécurisation.

Les voyageurs algériens ont pu constater que, peu à peu, dans la Tunisie «laïque», de plus en plus de gens s'en remettent à la religion Il n'y a pas que la littérature WikiLeaks qui pourrait être cataloguée comme l'expression de «vues personnelles» des diplomates américains. Il y a aussi cette réalité d'une contestation sociale diffuse, principalement chez les diplômés, qui finit, par exacerbation, par effleurer à la surface.

C'est arrivé ces dernières heures à Sidi Bouzid, après un acte désespéré d'un jeune homme - Mohamed Bouazizi - diplômé de l'université, exerçant comme marchand ambulant et qui a tenté de s'immoler devant le siège du gouvernorat après avoir subi une «hogra».

Alors que les Tunisiens du Net montraient, photos à l'appui, des scènes d'émeutes, à Tunis on semblait laisser entendre que rien ne s'est passé, avant de se résigner à parler d'incident isolé et de dénoncer des «parties» qui chercheraient à «l'instrumentaliser», à «le dévier de son véritable contexte et à l'exploiter à des desseins politiques malsains».

La «performance» du discours officiel laisse vraiment à désirer. A force de vouloir présenter l'image d'un pays lisse, les autorités ne savent pas comment gérer la respiration d'une société en mal d'expression. La Tunisie, comme les autres pays du Maghreb, a besoin d'une vraie ouverture politique. L'autocontrôle des systèmes est une fiction. La corruption est l'enfant naturel des systèmes verrouillés qui, en fermant les portes des évolutions pacifiques, font le lit des violences.

La Tunisie  il ne s'agit pas de condamner dispose de beaucoup d'atouts pour y aller et pour devenir, enfin, un vrai modèle. Pour peu que ceux qui décident comprennent que l'immobilisme politique est le vrai danger.

Source Le Quotidien d’Oran K.Selim

Le Pèlerin

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 09:01

Tunisie : Des succès à l'export et une classe moyenne éduquée
Sud tunisien

C'est le plus petit pays du Maghreb (le tiers de la France) et le moins peuplé (10,4 millions d'habitants), mais celui dont l'économie est la plus saine. La croissance prévue pour 2008 devrait être de 5%, taux moyen affiché depuis une décennie. Cette régularité tient à l'équilibre entre les secteurs porteurs de la Tunisie : une industrie - textile notamment - restée compétitive malgré la concurrence asiatique, un tourisme en développement constant, une agriculture exportatrice (performance rare en Afrique) grâce à quelques produits phares :huile d'olive, dattes, agrumes, vin.
Contribuent aussi aux rentrées de devises la pêche, les phosphates et surtout le pétrole (environ 4 millions de tonnes), dont les gisements, parfois difficiles à exploiter, sont redevenus intéressants avec le boom de l'or noir. Du coup, les investissements étrangers affluent, d'autant que le dirigisme de jadis cède progressivement la place à un libéralisme de bon aloi.
Le contexte socio-économique est tout aussi favorable : un niveau de vie record pour cette région d'Afrique, une classe moyenne en expansion, des femmes bénéficiant des mêmes droits que les hommes, l'accès de tous à l'éducation (75% des jeunes ont le bac) et la grande pauvreté en voie d'éradication (4% de la population). Bref, la Tunisie semble sur le point d'entrer dans la catégorie des pays développés. Seuls bémols, mais d'importance : la poussée du chômage chez les 18-30 ans, même diplômés, l'agitation sociale dans certaines zones (Gafsa, par exemple) et la dureté du climat politique.
Il est vrai que le voisinage immédiat de deux foyers d'extrémisme - l'Algérie et la Libye - n'est pas fait pour inciter à la tolérance le président Ben Ali, en place depuis plus de vingt ans et farouchement accroché au pouvoir. Mais le harcèlement exercé sur les opposants et le muselage de la presse n'ont pas dissuadé l'Union européenne d'absorber plus de 80% des exportations tunisiennes.

Source Capital

Le Pèlerin

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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 08:00

Voyages - Destination de choix pour les touristes

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Écran géant barrant la façade d’un centre commercial répand un vertige d’images sur l’avenue piétonne de l’Istiklal, au cœur du fameux quartier Béyoglu à Istanbul.

Le spot célèbre les atouts de la Capitale de la culture européenne 2010 en puisant dans des symboliques qui, pour le profane, n’ont rien d’européen justement. Sur la grande avenue, la vie grouille de mille feux. Quand dans la rumeur nocturne et le pouls grisant de cette artère illuminée par les enseignes tapageuses des grandes marques retentit l’Adhan de la prière du soir, l’on peut trouver également curieuse cette idée d’Istanbul Capitale de la culture européenne. Mais l’effet en est que l’ancestrale alchimie ne dépayse pas le touriste venu du Golfe ou du Maghreb et agrémente d’une touche exotique la balade du touriste allemand ou russe. « C’est vrai, ici, le touriste arabe ou musulman en général trouve tout l’attrait urbain et sophistiqué du cadre européen, mais il a en même temps, et cela est unique, cette atmosphère qui l’apaise, maintient le lien avec son identité », explique Adnan Sadiskoz, guide touristique à l’agence Karnak. C’est peut-être en Turquie, et particulièrement à Istanbul, que s’est jouée le plus la partie que s’est fait ce dialogue ou ce choc entre les civilisations. L’ancienne Constantinople, capitale de l’Empire chrétien de l’Orient, devenue ensuite siège de l’Empire byzantin jusqu’à la conquête turque musulmane en 1453, est à la bifurcation de l’histoire et de la géographie. Mais la ville donne l’air d’avoir consommé l’âge des chocs depuis fort longtemps pour n’être capable, désormais, que de dialogue et d’arrimage définitif à une laïcité assumée depuis que Kemal Atatürk a tranché dans le vif voilà bientôt un siècle. Laïcité, certes sporadiquement égratignée par le conservatisme velléitaire du parti au pouvoir depuis huit ans. Istanbul, métropole de quelque 18 millions d’habitants, est la seule ville au monde qui se revendique de deux continents. Il vous suffit de traverser l’un des deux ponts qui enjambent le détroit du Bosphore pour vous faire accueillir par un « Welcome to Europe » ou un autre « to Asia ». Les églises imposantes côtoient les mosquées somptueuses, les palais fastueux à l’européenne, comme le fameux Dolmabahça, voisinent avec le typiquement ottoman Topkapi Palace, l’ancien siège de la Sublime Porte. Les deux sont aujourd’hui érigés en musées, confondant dans la mémoire de la ville des legs qui, un peu partout ailleurs, ne cohabitent pas sans frictions ou ne cohabitent pas tout court. C’est de cette singularité que l’on semble tirer les arguments d’un produit touristique qui se vend fort bien depuis des années.

D’Orient et d’Occident

Istanbul est capitale de la culture européenne au moment où le pays se tourne vers le monde arabe, retrouve vigueur diplomatique et économique et affiche des ambitions conquérantes que symbolise le style tout ottoman de l’islamo-conservateur Erdogan. L’homme semble engranger, au-delà de la mesure, les dividendes politiques de son coup de sang au forum de Davos (janvier 2009), lorsque, exaspéré par les propos de Shimon Pères sur Ghaza, a claqué la porte de l’auguste assemblée, laissant en plan un Amr Moussa contrit et ne sachant plus dans quelle poche mettre ses mains. « Erdogan aurait pu se présenter à une élection présidentielle dans n’importe quel pays arabe et rafler haut la main les suffrages » glisse, malicieux, Adnan. Son agence, comme beaucoup d’autres dans le pays, constituent le fer de lance de cet élan tous azimuts qui vise à faire monter la destination Turquie dans le hit-parade des pays les plus fréquentés par les touristes dans le monde. 29 millions d’étrangers ont préféré la Turquie comme destination de vacances en 2009 ; un bond de plus d’un million de visiteurs comparé à l’année précédente. Le pays d’Atatürk ne recevait que 8 à 9 millions de visiteurs au début des années 2000, alors que dans les années 1980, seulement 2 millions s’y rendaient. Et l’on ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. L’on vise aujourd’hui à conquérir les cœurs et les bourses de quelques millions d’autres. Pour aller jusqu’à combien ? Les professionnels turcs savent juste qu’il leur faudra chaque année faire plus que l’année d’avant, tout en composant avec une cadence de développement infrastructurel qui, malgré un époustouflant dynamisme, n’arrive pas tout à fait à suivre les performances des promoteurs du produit touristique local. Les hôtels haut de gamme poussent comme des champignons à Istanbul pourtant, mais l’engouement pour l’ancienne capitale du monde va trop vite pour les bâtisseurs et les hommes d’affaires. Les 90 grands hôtels 5 étoiles et les 200 établissements 4 étoiles d’Istanbul affichent déjà presque complet en ce milieu de printemps. L’autre prodige touristique turc, la fastueuse Antalaya, au sud du pays, destination privilégiée du touriste européen, aligne quelque 150 hôtels et complexes 5 étoiles le long de la côte méditerranéenne. Elle affichera complet à l’orée de l’été.

Des racines et des ailes

Capitale de la culture européenne ou pas, c’est du côté du monde arabe que l’on semble lorgner le plus en ce moment et depuis ce fameux 11 septembre dont la tectonique, décidément, fait riper bien des tendances et reconfigure sensiblement les relations entre l’Occident et le monde musulman. La crispation occidentale à l’encontre des musulmans fait, semble-t-il, converger ces derniers au pays d’Atatürk, même si jusqu’à présent le touriste en Turquie est d’abord allemand puis russe. Une nouvelle chaîne de télévision, la TRT, émettant exclusivement en arabe, a été lancée. Elle participe à consolider cette offensive de pénétration par l’image déjà inaugurée, avec la puissance que l’on sait, par la massive incursion des soap opéras turcs sur les écrans du Maghreb et du Moyen-Orient. 450 sociétés touristiques arabes ont été conviées à venir explorer le marché turc l’année dernière par le biais de la seule agence Karnak, et 600 professionnels de toutes nationalités ont pu ainsi être sensibilisés aux avantages de la destination en attendant le feed-back qui, sans doute, ne manquera pas de venir. Parmi eux, des Algériens, comme ceux invités, la semaine du 9 au 14 mai derniers, à un Eductour, parrainé par la Turkish Airlines et conduit par l’agence algérienne Four Winds Travels. Le ressentiment des Algériens à l’égard des Egyptiens, à l’issue des échauffourées passionnées de novembre dernier, n’est pas anecdotique pour les Turcs et il est, pour sa part, mis à profit. On nous avouera que l’on a vite fait de sauter sur l’occasion pour siphonner du touriste algérien et exploiter son divorce d’avec le pays du Nil. Là, on lorgne aussi du coté du tourisme médical. Parce que l’on sait que l’Algérien, un peu friqué, se fait soigner plutôt en France (voir encadré). Et l’on susurre que pour bientôt, les visas seront supprimés pour nos compatriotes, quitte de manière unilatérale par la diplomatie turque.

Source El Watan M. Slimani

Le Pèlerin

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