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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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13 avril 2013 6 13 /04 /avril /2013 00:17

13 août 2005 - 5 ème étape

Boca di Verdé (1289m) Vizzavone (A Foce)

Lever 5h15 - Départ 5h50

2 Gite de bocca di verde

1 foret de vizzavone

3-Le-Chemin.jpg

 

Ce matin, je ne bénéficierai pas du petit déjeuner qui nous était offert avec notre demie pension. En effet la route était longue, l'étape était annoncée pour 9h30 et il me fallait partir de bonne heure avant les autres afin de ne pas arriver trop tard.

J'avais donc bien préparé mon sac afin de ne pas réveiller mes collègues de chambrée qui ne partiraient qu'à 7h45 après avoir pris leur petit déjeuner chaud.

Quant à moi, je me contenterai d'un petit déjeuner froid, pris prés de la source et démarrais à la pointe du jour.

J'effectuais la montée sans problème majeur et me suis avancé.

Les collègues me rejoignirent un peu avant Campanella, une station de skioù nous nous sommes arrêtés pour nous restaurer quelque peu. J'étais quelque peu fatigué.

Dieu que cette étape était longue sans toutefois une quelconque difficulté majeure.

Il y avait des cotes qui n'en finissaient plus, alternant avec des descentes douloureuses pour mes genoux.

J'arrivais tout de même aux bergeries une demie heure avant de passer au sommet culminant du jour à savoir Bocca di Palment. Il était alors 1545 lorsque j'attaquai la descente.

Il y avait une variante à prendre par la foret de Vizzavone (points jaunes). Cela semblait évident... Je prenais le chemin indiqué, mais celui ci me mènera 2km en aval du refuge qui n'était connu de personne.

Pour me consoler il est à noter que tout le monde se planta et que je fus encore celui qui fit le moins de rab.

J'arrivais enfin au refuge A.Foce    ;

Ce jour là je me suis cru vraiment égaré et m'apprêtais à passer une nuit hors du refuge indiqué... Enfin c'est avec joie que je les retrouvais tous y compris Michael et Nicolas tous attablés derrière une bière réparatrice.

Ce jour là j'avais marché pendant 12h40....Que la journée avait été longue.

Nous avons fait une méga tambouille au refuge et le soir j'étais à peu prés d'équerre.

Je me couchais vers 22h30.

Le Pèlerin

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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 18:23

12 août 2005 -  4 ème étape

Uscioli (1750m)- Boca di Verdé (1289m)

Je me levais très tôt vers 5h15 et partais un quart d’heure avant les co-équipiers sot vers 6h00. 

J’avais avalé les 200 premiers mètres de dénivelé (Bocca di a Furmicula -1950m) lorsqu’ils me rattrapèrent. 

J’ai marché une heure avec eux, puis nous nous sommes quittés. J’ai continué et j’ai souffert dans la descente qui pourtant n‘était pas trop difficile. Je suis passé successivement à Rocca di Laparo (1525m) où je me ravitaillais en eau. 

 

 

Cochon noir sauvage  Un cochon noir sur le GR20

000101-Pres-de-Puenta-di-Acappella.jpg

Prés de Punta di a Capella

Pres du Refuge de Prati

Je regrimpais à nouveau à Punta di a Capella à 2041 m avant de descendre à  Prati (1820m), un refuge fort agréable où je m’approvisionnais en eau. La descente sur Bocca di Verde (1289m) était assez raide (genre escalade) mais je la passais sans inconvénient majeur. 

Gite du Col de Verdé Gîte de Prati à proximité

Douche, lessive, quelques étirements, puis nous primes notre repas avec des entrecôtes énormes, à l’excellente auberge de l’étape (34e la demie pension).

Le Pèlerin

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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 01:23

 11 août 2005 - 3 ème étape Asinau- Uscioli
 

Dès le départ vers 6h00, je pris un rempaillon abrupt ; je passais au pic .......à 2134m 

Je voulais prendre quelques photos mais j'étais en panne de batterie.

Le reste était plutôt facile. 

Je pensais arriver vers 14-15h00 mais il me fallait passer la dernière crête.

Le passage était assez impressionnant. 

Il soufflait un vent de plus de 100km/h et lors du passage d'une brèche je dus m'y prendre à 3 fois avant de la franchir... 

  Asinau Usciolli

  

 

Qui de plus est, la pluie s'est mise à tomber ce qui permit toutefois de calmer l'ardeur du vent. 
J'étais épuisé mais pas autant que la veille.Finalement, malgré les difficultés je n'avais pas trop mal passé cette étape qui était annoncée assez difficile  faire en 8h30.

Asinau Usciolli (1)Asinau Usciolli (2)Asinau Usciolli (4)En arrivant je fis une sieste, n'eus pas le temps ni le désir de prendre une douche froide.
Le repas chaud que je pris fut le bienvenu. Ce jour là pour la première fois je mangeais des fruits (melon et oranges) qui furent fort appréciés.
Je me couchais vers 21h00
A suivre 
Le Pèlerin

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 10:53

  Corse - GR 20 -  10 août 2005  

2 ème étape Bavella - Asinau

Bavella Asinau

 

L'étape était censée être courte; elle était donnée pour 4h15. Je pensais donc en voir terminé vers 13h00 

Je parais un peu avant mes collègues et pris au col; de Bavella, devant la Madone un chemin qui n'était pas le bon . 

Je corrigeais rapidement et pris un chemin qui descendait au milieu des éboulis. 

Après 3/4 d'heure je pris encore un éboulis de trop, m'égarais encore une fois et perdais encore 45 bonnes minutes. 

En reprenant le Chemin je vis Cécile filer devant moi mais ne voulus pas la déranger avec mon parcours hasardeux. 

Je repris donc mon chemin et marchais prés de 3/4 d'heure parfois dans les éboulis, parfois en foret. 

Vers 15h00 je pouvais discerner le refuge d'Asinau, mais Dieu que la dernière heure sera difficile. 

Chute dans les herbes piquantes, fatigue.... et de plus, j'étais pris de diarrhée ce qui devait ajouter à mon état de fatigue générale.... Nous n’étions qu'au deuxième jour.... 

 

Bavella Asinau (2)J’arrivais donc à Asinau vers 16h00. La journée avait été épuisante. 

Je fis une sieste de deux heures. Je mangeais et retournais au lit vers 21h15 et m’endormais. 

Vers 23h30 re-diarrhée et j’eus toutes les peines du monde à arriver jusqu'aux WC. 

Je me demandais à ce moment là si je pourrais repartir le lendemain. 

Je pris un second "Limodium"

En effet il est prévu 8h25 de marche le lendemain.... Nous verrons bien

Si vous désirez consulter l'ensemble des photos prises ce jour, cliquez ici.  

Le Pèlerin 

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 00:05

Grande Randonnée en Corse sur le GR 20 - 8/25 août 2005

000004 Conca Bavella 2 (1)

 

Les Préliminaires 

J'avais décidé d'entreprendre cette marche, pourtant réputée si difficile sans appréhension majeure.... J'avais déjà parcouru plus de 2000 km sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle .... je pensais que l'aventure n'était certainement pas sur humaine.. Et ce n'est tout de même pas 200 km de plus..... l'avenir me démontrera le contraire.. 

J'avais rencontré Lionel un gars sympathique de l'Association des Amis de Saint Jacques.. J'avais effectué quelques marches tranquilles avec lui et n'avais guère eu le temps de m'étalonner par rapport à lui. 

En fait, ce que je ne savais pas c'est qu'il était un marcheur chevronné.... et je l'apprendrai plus tard, ses compagnons de route étaient aussi, voire plus chevronnés que lui. 

Je consultais donc des tas de revues, des information sur Internet.. enfin mes futurs Compagnons de route étaient super bien informés et je n'eus qu'à suivre leurs recommandations. 

Mon équipement était à peu prés similaire à celui que j'emportais sur Saint Jacques à ceci prés que j'allégeais au maximum coté vestimentaire pour porte plus de denrées alimentaires 

A savoir: des plats lyophilisés achetés chez Décathlon de la purée en sachets, du tapioca, des soupes lyophilisées achetées en grande surface, deux saucissons, du fromage dur, des barres de céréales,un gros cake, et les premiers casse croûte que je devrais consommer jusqu'à Porto Vecchio 

Mon sac: 22 km au départ du GR 

Quant à moi j'accusais le poids respectable de 86 kg..... Ce sera dur... 

Départ Toulouse 

Nous étions finalement six:  Lionel, sa fille Cécile, Georges qui avait tout organisé et planifié, Francis et son fils Arnaud. 

Lionel Georges et Francis étaient d'anciens pompiers professionnels tous fraîchement retraités et hyper entraînés.. Ah.....!!  Cécile et Arnaud semblaient être en pleine forme.... 

Nous avons donc pris le train aux environs de 10h00 à Toulouse Matabiau et nous nous sommes retrouvés à Marseille quelques heures plus tard... Nous filions aussi sec vers le port de Marseille et quelques heures plus tard nous embarquions sur notre bateau. 

Je pris de nombreuses photos, des souvenirs inoubliables... 

Traversée en bateau 

Cela fait plus d'un an que je j'ai effectué cette traversée et je dois avouer que j'ai oublié le nom du bateau. 

Nous avons effectué une excellente traversée... Une seule ombre au tableau; je faisais chambre avec Lionel et sa fille Cécile (notre Docteur diplômée de service)...et j'ai ronflé abondamment... cela me gênait assez d’autant plus que je savais que je gênais les autres…mais cela durera toute la nuit et toute la durée du GR20 ...Cela se produit lorsque je suis bien fatigué et cela durera pendant toute la durée du GR... C'est dire si je ferai cette randonnée sous l'emprise de la fatigue. 

Le bateau contournera Bonifacio pour remonter jusqu'à Porto Vecchio, une ville magnifique que j'admirais en arrivant au port mais que je n'aurai pas loisir de visiter... 

Fin du premier épisode.

Pour visualiser l’ensemble des photos relatives à cet épisode, cliquez ici 

À suivre… 

Le Pèlerin

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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 09:47

Le GR20 en Corse vous connaissez ..?

Le plus joli et le plus difficile chemin de Grande Randonnée d’Europe
ci-dessus, le cirque de la solitude

Le GR20 est un chemin de Grande Randonnée ; c’est en fait le plus agréable et le plus difficile des chemins de grande randonnée d’Europe…je l’ai effectué sans préparation particulière en août 2005…à part les 800 km que je venais de parcourir à pied  en mai / juin 2005 et les 1600 autres que j’avais parcourus sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle…au cours des deux années précédentes.Alors me disais-je ? Ce n’est pas 200 km de plus…même à 62 ans…
ci-dessous - Votre Serviteur entre Vizzavone et Onda

En fait j’avais quelques kilos de trop. Je m’étais laissé aller ces derniers temps…Je m’étais un peu laissé vivre en Algérie le mois précédent….J’adore la cuisine algérienne... De plus je souffrais d’arthrose aux genoux de façon aiguë.En guise de préparation, j’avais lu quelques guides... Mais heureusement que je n’ai pas tout pris à la lettre car je ne serais jamais parti…
J’avais rejoins un groupe de randonneurs dont je ne connaissais pas particulièrement le profil…heureusement car je ne serais jamais parti avec eux…tant ils étaient entrainés et dans une forme éblouissante. Pourtant Georges, Lionel, Cécile, Francis et Arnaud sont des gens charmants et je n’aurais pas pu avoir de meilleurs compagnons de route.
Ci-dessous , votre Serviteur entre Pietra Piena et ManganuPour vous fixer les idées le GR20, c’est plus de 120 000 randonneurs par an…mais la moitié seulement arrivera à bon port…Cela sera une ballade pour les plus entraînés,  un désir inaccessible pour d’autres…la galère , sans sombrer dans le masochisme pour certains comme moi…Je suis pleinement heureux de l’avoir fait mais je crains bien ne pas pouvoir être en mesure de le refaire…J’en garde des souvenirs inoubliables…pourtant j‘en ai bavé.. je pense avoir fait preuve de courage.J’ai pris de nombreuses  photos et j’ai rédigé quelques notes…Les photos que je vous présente sont dans un petit format…je me propose de les redimensionner sur Photoshop ultérieurement,  pour vous donne de meilleures images
Ci-dessous, Cécile et Georges dans 'La Solitude'
Je me propose d’inclure dans ce carnet en ligne toutes les recommandations qui pourraient vous être utiles….si vous désirez effectuer cette randonnée.

Le Pèlerin

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 11:17

  La Très Grande Randonnée – le GR 10

De la Méditerranée à l’Océan

Voilà le chemin de très grande randonnée dont j’ai toujours rêvé…. Le problème c’est que j’ai commencé à en rêver un peu tard pour mes vieux os.
Je vais essayer de m’y atteler par tronçons….Certains tronçons je les ai déjà effectués ….alors…
Le lien ci dessous ne peut que donner des envies…  850 km de montagne …Deux mois de voyage 
Pour ceux qui peuvent en rêver…..Restez prudents toutefois 
http://www.tour-aventure.com/fr/dossier/GR-10/  
Amicalement, 
Le Pèlerin

 

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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 23:00

En finir avec les ampoules 

eviter-ampoules.jpg


Les ampoules peuvent être évitées si l'on prend les précautions nécessaires.


Les randonneurs estivaux sont les proies de prédilection de ces petites brûlures douloureuses mais sans gravité. Revue de petits gestes simples qui permettent d'éviter les ampoules
 
 
Qui n'a jamais vu une journée de marche ou de shopping gâchée par les ampoules ? Dues à des frottements répétés qui provoquent un décollement de la partie superficielle de la peau (épiderme), les ampoules, ou phlyctènes, sont le cauchemar des marcheurs, aguerris ou débutants. Si les pieds sont leur zone de prédilection, elles peuvent apparaître n'importe où du moment qu'il y a frottement : sur les mains pour les tennismen et rameurs, ou même sur les fesses pour les cyclistes.
Pour éviter les ampoules, le plus logique reste encire de limiter les frottements, sachant également que les conditions atmosphériques jouent un rôle prépondérant dans l'apparition des ampoules. Plus il fait chaud, plus l'on transpire et donc plus ça frotte : c'est le cercle vicieux des ampoules. Parfois, l'explication est beaucoup simple : des mauvaises ou des nouvelles.
10 conseils aux marcheurs occasionnels pour prévenir leur apparition :
 
A l'achat, choisissez vos chaussures en fin de journée : le pied est alors bien gonflé comme c'est le cas après une journée de marche.
Prendre les chaussures avec une taille ou deux
de plus pour anticiper la prise de volume pédestre après une journée de marche sous le cagnard.
Le choix
des chaussures est primordial pour éviter les ampoules. Faites vous conseiller par un vendeur qui saura ce dont vous avez besoin selon votre profil et les activités prévues.
Veiller à "faire" les chaussures avant de les utiliser.
Les étrenner le premier jour de marche est le meilleur moyen de se faire des ampoules.
Porter des chaussettes adaptées
, bien épaisses. Avant, on conseillait systématique des chaussettes en coton ou en laine, mais aujourd'hui, il est possible de trouver des chaussettes "spécial rando". Généralement renforcées au niveau des zones vulnérables, elles sont faites dans des matières synthétiques étudiées pour diminuer la transpiration et les frottements. Dans tous les cas, éviter les petites socquettes d'été, même s'il fait trop chaud.
Protéger les zones exposées
(orteils, talons, etc.) par un sparadrap hypoallergique ou un pansement "seconde peau". Egalement appelé pansement colloïdal, il protège tout en laissant respirer la peau. Ils se présentent dans différentes tailles ou formes qui s'adaptent quelle que soit la zone à protéger : talon, orteil, etc.
Mettre du talc dans les chaussettes
ou sur les mains pour éviter l'humidité et les frottements.
8» Le spray anti-transpirantdans les chaussures peut également s'avérer bien pratique pour éviter la macération et la prolifération des bactéries.

Masser les zones vulnérables avec une pommade grasse avant l'effort.
10»Couper les ongles de pieds à ras, en évitant de laisser des saillies.
 
Une fois ouvertes, les ampoules peuvent s'infecter et là c'est le drame : les germes en profitent pour s'y incruster.
L'alcool est d'ailleurs à éviter pour désinfecter. Préférer l'éosine ou la bétadine.

Coureurs professionnels, randonneurs et rameurs
 
Ces personnes doivent avoir une hygiène pédestre, ou manuelle pour les rameurs, irréprochable. Cela passe notamment par :
»Ne pas prendre de bains de pieds prolongés et chaud qui fragilisent la peau.
»Se nettoyer régulièrement
et à fond les zones vulnérables : entre les orteils, les talons, etc.
»Appliquer de la crème anti-frottements en massages réguliers sur tout le pied, en insistant sur les zones vulnérables.

»Tanner la peau : ça n'est pas pour faire un joli sac à partir de votre peau, simplement l'endurcir, la rendre plus épaisse pour diminuer le risque d'apparition d'ampoules. Le pédicure ou podologue prescrira une solution tannique, le plus souvent à base de jus de citron et de camphre, à badigeonner sur les pieds, que l'on hydratera avec attention après. Ces opérations, tannage-hydratation, doivent être faites tous les jours pendant environ un mois pour être vraiment efficaces.
Tanner la peau
Pour les personnes sujettes aux ampoules à répétition, un tannage de la peau des pieds peut être préconisé. Une version maison du tannage peut être pratiquée en appliquant chaque matin le jus d'un demi-citron sur les pieds. Veiller à bien hydrater après cela car cette opération a tendance à assécher la peau. Attention, le tannage ne peut être effectué que sur une peau vierge de toute plaie.
 
Source Internaute Santé
 
Le Pèlerin

 

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16 juillet 2010 5 16 /07 /juillet /2010 05:20

Randonnée en montagne : les conseils pratiques des gendarmes

image-n--31-lac-de-soulcem.jpg.jpg

 

En ce début de période estivale propice à la randonnée, cinq à six appels au secours quotidiens parviennent au standard du PGHM. Des personnes inquiètes signalent la disparition d’un proche. Il s’agit dès lors pour nous, secouristes, de localiser une personne isolée dans le milieu montagnard en ignorant d’emblée sa position , mais aussi son état de santé. La chose est loin d’être aisée dans l’immensité d’un massif montagneux très boisé, au relief tourmenté et pourtant parcouru d’innombrables sentiers.

La gendarmerie sait mobiliser tous ses hommes pour mener simultanément enquête et secours. Parfois, des semaines d’investigations seront nécessaires pour élucider le mystère d’un accident, d’une disparition. L’erreur humaine est très souvent à l’origine des drames montagnards. Aujourd’hui, on intervient peu sur des victimes mal équipées. Beaucoup de pratiquants ignorent ou transgressent les deux règles fondamentales de la randonnée qu’il convient de rappeler :

Ne pas pratiquer la montagne seul.

Partir seul est une mode , se séparer et abandonner son compagnon de route est aujourd’hui une pratique courante. C’est sans compter qu’une personne isolée ne pourra bénéficier dans des délais raisonnables d’un prompt secours puisqu’il faudra déjà la trouver. Quand en plus, elle porte des vêtements camouflés, ne dispose pas d’un téléphone et n’ a pas indiqué à quelqu’un son itinéraire et ses horaires, l’opération devient difficile, longue et coûteuse en moyens dispensés. Quand elle peut le faire, la personne en difficulté doit savoir se faire repérer en criant, en agitant des vêtements, en se positionnant dans une clairière, en faisant un feu… L’hélicoptère soumis à des contraintes de vol peut passer trop vite et il est impossible de repérer quelqu’un qui ne manifeste pas sa présence. Le fluo, le rouge, le jaune, le blanc sont des couleurs très visibles .

S’il dispose d’un téléphone, le randonneur doit contacter le 112, économiser ses batteries pour pouvoir communiquer avec les secouristes et suivre leurs consignes durant toute l’opération.. Enfin, il vaut mieux s’arrêter que prendre des risques, préparer éventuellement une nuit improvisée qui ne peut se concevoir qu’avec un sac à dos contenant aussi un vêtement chaud, un vêtement imperméable, une boisson, une trousse à pharmacie, un briquet, du papier…

Partir tôt pour revenir tôt

Cela permet de bénéficier de la relative fraîcheur matinale, d’éviter de fournir des efforts durant les heures les plus chaudes de la journée propices aux malaises graves. Bien sûr, par cette simple règle, on évite les orages estivaux de fin d’après midi , mais surtout en prévoyant un retour de bonne heure, on permet aux secouristes d’intervenir avant la nuit , ce qui garantit une prise en charge plus rapide.

Les brigades de gendarmerie, les offices du tourismes mettent à disposition gracieusement des brochures ou dépliants qui délivrent tous les conseils utiles à la bonne pratique montagnarde. Le site internet du PGHM de l’Ariège est un moyen d’information complémentaire :

Source  http://www.pghm-ariege.com/

Le Pèlerin

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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 00:27

16 août 2005 -  8 ème étape - Pietra Piana (1842m) - Manganu (1568m)

Lever 5h30 - Départ 6h20

J'avais dormi plus longtemps que d'habitude et suis parti vers Bocca Mazzela un pic qui culminait à 2206 m. J'étais parti un peu avant les collègues qui ne tardaient pas à fondre sur moi pour me rattraper un peu avant le premier sommet.
Le paysage était magnifique. Il y avait des lacs magnifiques et je devrai escalader quelques parois escarpées le long de crêtes également magnifiques.
 

Des Lacs et des crêtes

Les Angevins Michael et Nicolas des potes bien sympathiques 

Ici les Obèses ne paseront pas dans ce trou avec leurs sacs..Il faudra, soit le tirer avec une corde, soit le pousser devant soit pour passer de l'autre côté...Je le savais, je m'étais muni d'une corde...

Le Refuge de Manganu
 

 

J'ai essayé de leur filler le train ne serait ce que pour ne pas m'égarer mais ils marchaient vraiment trop vite et continuais à nouveau à mon rythme.
Un jeune couple me voyant dans l'embarras me proposa de me charger mon sac de 20kg mais je déclinais l'offre que j'appréciais toutefois.
Je grimpais à nouveau et atteignais le point culminant du GR à 2225m vers 12h30.

J'arriverai à Manganu (1586m) à 16h30 soit 3h30 pour descendre un  dénivelé négatif de 639 m....!
J'ai du souvent descendre en marche arrière pour soulager mes genoux au milieu des parois rocheuses et des nombreux éboulis. Mes genoux étaient vraiment HS.
L'étape suivante s'annonçait longue mais peu difficile..
Peut être m'y referai-je une santé...
Le Pèlerin

 

 


 

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