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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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1 août 2013 4 01 /08 /août /2013 10:02

A l’abri de la canicule dans un site de verdure

007 Toulouse Ancely (6)

 

Je dois avouer humblement que je serais mieux en Provence…..car à Toulouse en ce 1er aout,  je suis un peu en transes… !

La météo a annoncé allègement 36°c et me voilà cloué à Toulouse, loin de mes montagnes où les températures sont plus clémentes…..Aller à la mer…..Non il y a trop de monde et pour y arriver exsangue….Non  ……Oui j’y prendrai bien des bains de minuit… ! Mais partager quelques m2 de plage en plein soleil….pour bronzer, je ne m’y ferai jamais

L’Amour de la Grande Bleue certes a bien des attraits mais je tiens à ma sérénité d’esprit et j’aime avant tout nager….nager ….Mon état physique ne me permet pas de m’y adonner totalement actuellement….

Nous verrons en septembre…

On m’a vanté les bords de Garonne, les bords du canal ……qui seraient des havres de fraicheur….

Mais que Diable n’habitai-je pas la cité d’Ancely, coincée entre la Garonne et le Touch.

La cité présente des espaces de verdure, l’une des plus jolie piscine de Toulouse, les bords de Garonne, les bords du Touch….Tout cela dans un site bourré de vestiges datant de près de 2000 ans ….Alors je m’en suis allé ce matin….Il était déjà tard, il était 9h30…..

Je vous invite à me suivre….

Je suis donc parti de chez moi….Je dois être l’un des plus anciens résident de la cité….

001Toulouse Ancely (1)

Je suis entré dans cette cité le 20 mai 1967…..Cela fait un très long bail…

Je me suis donc dirigé vers Garonne…..qui doit passer à 150 m de chez moi

Le chemin qui y mène offre l’avantage de traverser de nombreux espaces verts…..

Jugez plutôt les photos ci-dessous voire celles figurant sur le lien ci-dessous

De nombreuses aires de jeu sont à la disposition des enfants….La population  relativement âgée de notre cité ne sature pas ces aires pourtant fort agréables….

Jugez-en vous-mêmes… !

Nous passons devant l’école maternelle et l’école primaire dont mes enfants ont essuyé les bancs, il y a de nombreuses années….C’est si pratique, une école de proximité

001Toulouse Ancely (3)

001Toulouse Ancely (4)

Bon…..Les aires de jeu….La Maison des Jeunes et de la Culture….La Piscine

Un magnifique magnolia nous offrant le spectacle de ses magnifiques fleurs,  trône au dessus des deux bassins ; il offre aux nageurs du matin la possibilité de nager deux bonnes heures sans être cuit par le soleil.

001Toulouse Ancely (9)

002 Toulouse Ancely (5)

004 Toulouse Ancely (2)

004 Toulouse Ancely (6)

005 Toulouse Ancely (4)

Cette piscine a été creusée il y a plus de quarante ans…..Mais  Dieu que nous l’attendîmes longtemps tant il y avait de vestiges romains sur les lieux…..Il faudra de nombreuses années de patience de la part des nageurs avant que les « Beaux arts » ne centralisent toutes ces précieuses reliques en un lieu préservé du vandalisme et qu’il est possible de visiter sur rendez vous

Enfin nous eûmes droit à notre petit joyau aquatique.

005 Toulouse Ancely (8)

Bon reprenons notre chemin…..Un petit coup d’œil aux terrains de tennis et au fronton en passant…..Ces terrains sont assez bien occupés…..Je me souviens d’une époque où je pratiquais….Cela fait quelques années….

Ça y est nous atteignons les bords de Garonne en prenant un chemin qui la longe sur 200 mètres environ

006 Toulouse Ancely (3)

La verdure y est appréciée et la proximité de la Garonne nous offre une fraicheur supplémentaire fort appréciable …..

Qu’il fait bon marcher sur ce chemin chargé de végétaux et d’humus qui vous permettent d’avancer d’un pas souple et assuré….

Nous voici non loin de l’embouchure du Touch….Un Pont d’une trentaine d’années passe au dessus de nos têtes…..Il n’offre pas de nuisance tant il est protégée par des protections phoniques

007 Toulouse Ancely (3)

 

006 Toulouse Ancely (7)

Nous passons sous le pont….Et arrivons à l’embouchure du Touch….C’est un lieu fort fréquenté par les pêcheurs qui offre un magnifique spectacle sur le fleuve et son affluent

Au loin nous pouvons distinguer le pont de Blagnac….Il y a une trentaine d’années, le lieu était doté d’un magnifique pont suspendu….Mais tout comme la majorité de ces ponts il a été remplacé par un pont en dur….certainement plus résistant mais qui n’ont pas remplacé le charme visuel de leurs prédécesseurs.

007 Toulouse Ancely (7)

Poursuivons donc notre chemin…..Nous voici longer le Touch …..Toujours un tantinet impétueuse cette rivière mais présentant des eaux verdâtres, conséquence des récentes crues qui ont remué ses eaux.

Nous repassons sous notre pont qui enjambe et la Garonne ….Et le Touch (A l’occasion je vous conterai une anecdote au sujet de la construction de ce pont….)

008 Toulouse Ancely (9)

007 Toulouse Ancely (8)

0091 Toulouse Ancely (6)

Le chemin longeant le Touch est également de nature verdoyante…..Il aboutit à un pont romain, classé aux Monument historiques….Mais qu’il a bien fallu couvrir d’un tablier pour permettre aux véhicules de franchir cette rivière (Véhicules automobiles et Tram) afin de relier Toulouse et Blagnac

0091 Toulouse Ancely (10)

Un peu plus lin, une fontaine romaine qui coule toute l’année

0091 Toulouse Ancely (8)

……Nous voici prêts à quitter les abords de la rivière….Une petite ascension nous donne accès à un terrain de football  très verdoyant…..Mince me voilà « batterie épuisée »

Il ne me reste plus que quelques photos à prendre pour vous décrire mon parcours

Ce sera pour plus tard…..150 mètres plus loin je me retrouvais chez moi après être passé devant le club informatique où je compte de nombreux Amis

Je terminerai l’un de ces quatre car j’ai oublié le chargeur en montagne

Ce sera pour une autrefois c’est promis

Restez à l’ombre en ces temps de canicule

Pour visualiser l'album relatif à l'ensemble des photos prises ce jour, cliquez ici

Votre serviteur

 

Le Pèlerin  

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 08:14

Le Château d’Ancely

 

Dans cette partie de Toulouse habitée depuis des temps forts reculés, les bénédictins firent bâtir un château. Après la Révolution il fut remplacé, à quelque distance, par un autre castel Celui-ci, à son tour, fut démoli pour laisser place à un nouveau quartier nommé Ancely...

 chateauancely.jpg

Ancely. Une demeure due à Urbain Vitry (Collection de l'auteur).  

Impétueux dans ses derniers méandres, le Touch quitte son lit pour se fondre dans la Garonne en aval de Toulouse. Un escarpement entre fleuve et rivière témoigne depuis des siècles de ce mélange sans cesse renouvelé. C'est là, sur cet éperon, que les Romains édifièrent un temple présidant au mariage mystique des eaux. Dans l'Antiquité, le point de confluence de l'élément aqueux était privilégié et considéré comme favorable aux divinités salutaires. Mais, avant les Romains, ce site qui ne s'appela Ancely qu'à partir de la fin du XIXème siècle, avait donné asile à diverses populations. Les premiers habitants apparte­naient à une civilisation néolithique de type chasséen. Les archéo­logues ont retrouvé divers gisements : fonds de cabanes, fosses palissades et tombes. Il existe aussi des traces d'une occupation plus récente remontant à la protohistoire. C'est le cas pour l'âge du bronze dont une structure funéraire fut découverte au niveau de l'actuelle piscine d'An­cely. La civilisation qui la première aménagea le site de façon straté­gique fut celle de Tène. Deux grands fossés en forme d'arcs de cercle furent creusés sur ce promontoire. Datant de cette même époque, de nombreux fours de potiers disséminés sur le plateau semblent indi­quer une importante activité artisanale.  

Bien après les Romains, ce furent les bénédictins de la Daurade qui, en 1241, prirent possession du site nommé Saint-Michel-du-Touch. Au sommet de la motte, le prieur fit édifier une maison for­tifiée. Ce château servait aux moines de but de promenade, au prieur de résidence d'été, aux habitants voisins de lieu de refuge et rappelait aux Toulousains les droits que revendiquaient les bénédictins sur la Garonne... En 1359, le comte de Poitiers s'y arrêta et attendit au château de Saint Michel le Chastel les Tooulouse les renseignements sur la marche des Anglais

Au XVIe siècle, le castel menaçait ruine. Sa reconstruction fut entreprise par Antoine d'Auriole, prieur de la Daurade qui n'hésita pas à faire piller l'amphithéâtre romain tout proche pour obtenir un matériau prêt à l'emploi ! Le nouveau château, de forme carrée était défendu à chaque angle par des tours rondes. Contre sa façade sud, s'ap­puyait la vieille église Saint-Michel-du-Touch. Détail savoureux, le château fut occupé en 1589 par des soldats plus bandits, filous et cor­rompus que chevaleresques. Les bénédictins firent appel aux capitouls pour les déloger et mettre à la place une garnison aux mœurs moins douteuses. À la fin des guerres de Religion, le bâtiment avait besoin d'une importante restauration. Elle fut menée grâce aux libéralités du cardinal de Joyeuse, archevêque de Toulouse et prieur commendataire de la Daurade.

Le château dressé sur son éperon au confluent du Touch et de la Garonne, avait fière allure. Mais les bases de cet escarpement n'étaient pas très solides et restaient soumises à l'érosion permanente des eaux de la rivière qui venaient les frapper perpendiculairement. Par acte du 27 février 1606, le prieur Jean Daffis, évêque de Lombez, fit rebâtir les murs d'enceinte du château avec leurs courtines et leurs créneaux. L'église paroissiale, dans le même temps, profita de réparations urgentes. Au fil des ans, la sévère bâtisse continuait à subir les affres de l'érosion. Dans les premières années du XVème siècle, des experts examinèrent la demeure et rendirent leurs conclusions : Les deux corps de logis sur le Touch et vers Blagnac ne peuvent se réparer et doivent être abattus. La belle façade qui regarde la Garonne et qui fait la beauté du château peut servir à former une nouvelle habitation avec quatre appartements prenant vue sur Toulouse. Les matériaux provenant de la démolition suffiront pour faire la réparation et construire sur le Touch une chaussée qui détournera les eaux et empêchera les éboulements ; ce qui sera inutilisé sera vendu pour payer les ouvriers. Ce rapport fut adopté par le Parlement qui rendit un arrêt favorable le 12 septembre 1722.

Saisi comme bien d'Eglise au moment de la Révolution, le domaine fut vendu aux enchères le 27 janvier 1791 au profit du citoyen Marmond. Le contrat de vente stipulait : Premièrement une maison de campagne connue sous le nom de château Saint-Michel de Toulouse, flan­quée de deux tours, dont jouissaient cy devant les P. Bénédictins de Tou­louse, construit en briques depuis peu d'années, très près de Véglise paroissiale de Saint-Michel ; bâtiments de métairie, grenier, fournial, chai et pigeon­nier ; trois petits jardins... sur deux de ses jardins sont 700 arbres fruitiers et 200 sur le troisième... une pièce de terre labourable, un pré, 6 cuves vinaires, 6 cuvats, 102 rusq-barriques, un pressoir, une paire de mules et un cheval de 11 ans, un troupeau de 60 brebis et 17 agneaux, deux char­rettes ferrées, etc, le tout pour la somme de quarante et un mille cent livres.

Deux ans plus tard, le 15 mai 1793, Marmond céda son domaine à Jean Sarrus aîné, pour la somme de quarante et un mille cent livres. L'acte fut signé par-devant Me Vidal, notaire. Au sud de l'escarpe­ment, non loin de l'ancien castel, Jean Sarrus fit édifier un nouveau château(4) « au goût du jour » qui allait être, quelques décennies plus tard, appelé « d'Ancely ». D'époque restauration, le bâtiment était pourvu d'un rez-de-chaussée, et surmonté d'un étage dans sa partie cen­trale. Au levant, deux tours s'élevaient face à la Garonne. Au cou­chant, la porte principale, encadrée d'une paire de colonnes de style dorique, s'ouvrait entre deux ailes en saillie. Les briques apparentes alternaient avec les surfaces des murs revêtus d'enduits. Les parties hautes étaient coiffées de balustres. Pour accéder à la demeure, il fallait emprunter une longue allée plantée de pins parasols.

A la mort de Jean Sarrus, en 1820, le domaine passa à son épouse née Jeanne Négrier. Quand survint son décès, en 1825, on apprit qu'elle avait fait don de ses nombreux biens aux hospices de Toulouse. Ses héritiers naturels ne l'entendirent pas de cette oreille et un retentissant procès fut intenté. La même année, le domaine vendu par décision judiciaire fut adjugé pour la somme de quarante mille vingt-cinq francs à M. Pages, avoué, qui agissait pour le compte de Jean-Pierre Sarrus, négociant à Toulouse. L'héritier qui avait gagné son procès, put goûter à la sérénité de sa belle propriété entre le Touch et la Garonne. Le 2 juillet 1848, sa fille Mathilde, mariée à Frédéric Lambert d'Adhémar, hérita du vaste domaine paternel. À son tour, elle transmit ce bien à son fils Elisabeth Lambert d'Adhémar après son décès survenu à Montpellier le 6 juin 1864. Mais l'héritier songeait à se séparer de son bien. Le 13 juin 1878 M. Lambert d'Adhémar vendit la proprié­té à Georges Ancely, grand négociant toulousain.

Georges Ancely savait goûter à la beauté et au charme de son domaine dont il aimait raconter la riche histoire. Aux beaux jours on pouvait le voir se promener dans le vaste parc, contempler la volière ou le petit édicule de pierre et de brique au fond duquel affleurait une source. De là, il pouvait à loisir admirer l'escarpement où se dressait l’ancien château Saint-Michel-du-Touch et regarder couler en contre­bas la petite rivière gasconne juste avant qu'elle ne se fondît dans la Garonne. En 1899, lorsque des ouvriers déracinèrent un arbre, au pied du château, Georges Ancely eut la joie de découvrir un petit buste de Jupiter Sérapis en marbre blanc. Cette trouvaille préluda à l'exhu­mation de briques, de restes de nature marmoréenne, de mosaïques, céramiques et divers objets tels des anneaux en bronze de type gaulois, des perles d'ambre et un gladiateur en fonte.

Le domaine de Georges Ancely passa ensuite à sa fille, mariée au professeur Garipuy. Cette famille, la dernière à occuper le château, songeait à vendre la propriété. Cette offre intéressa la ville de Tou­louse qui espérait voir s'installer en ces lieux la nouvelle école vétéri­naire qui devait remplacer celle située en haut des allées Jean Jaurès. Le maire Raymond Badiou fit la proposition suivante : Un emplace­ment répondant aux conditions générales nécessaires a été déterminé. Il s'agit de la propriété Garipuy située dans le quartier de Purpan... La ville de Toulouse sollicite la déclaration d'utilité publique de l'acquisition par ses soins en vue de rétrocession à l'Etat, soit à l'amiable, soit par voie d'ex­propriation de la propriété Garipuy, pour servir à l'installation de la nou­velle école vétérinaire".

Le domaine fut estimé à la somme de quinze millions de francs. Le maire de Toulouse ajouta : Par ailleurs il y a un dossier constitué, car cette propriété Garipuy a fait l'objet d'une pro­cédure d'acquisition de la part du ministère de l'Agriculture, il y a deux ans. L'acquisition par l'Etat n'avait échoué que par la suite d'une opposi­tion qui s'était produite, sur l'intervention de M. Garipuy père, aujourd'hui décédé, à la Commission centrale des contrôles des opérations immobilières...

En fin de compte, la municipalité de Toulouse allait revoir sa copie et la nouvelle école vétérinaire fut installée à l'emplacement du château Griffoulet - voir ce nom. Sur le domaine d'Ancely, la place était libre pour de nouveaux projets. Ce fut en fait un programme immobilier qui remporta l'adhésion. En 1960 la propriété fut acquise aux héritiers Garipuy par la société coopérative HLM de la Haute-Garonne qui, sur une superficie de dix-sept hectares, voulait édifier un ensemble comprenant huit cent cinquante logements environ...

Dès le mois de juin 1964 les archéologues occupèrent le terrain. Les fouilles furent poursuivies jusqu'en 1970. Pour conserver sur place le fruit de leurs découvertes, les chercheurs créèrent un musée sous l'immeuble « O » de l'allée d'Ancely. L'abbé Baccrabère publia un ouvrage sur l'étude menée in situ.

Le château élevé au début du XIXème siècle par Jean Sarrus ne fut pas conservé par le projet de la société coopérative HLM.  Sa masse harmonieuse disparut au cours du mois de mars 1965. Seules quelques pierres et les deux colonnes qui enca­draient la porte d'entrée furent préservées. Ces éléments lapidaires ont trouvé une nouvelle affectation et décorent désormais les abords de la piscine d'Ancely, créée pour la plus grande joie des habitants du quartier, à proximité de la « natatio » ou des anciens thermes romains !

 

Source : Les Châteaux de Toulouse

 

Le Pèlerin

 

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11 octobre 2010 1 11 /10 /octobre /2010 07:23

Le tram s'est arrêté hier à la future station d'Ancely

tram-ancely.jpg

 

Le père Noël lui-même avait fait le déplacement ! Samedi en fin de matinée, l'arrivée en douceur d'une rame du tramway Citadis à la future station Ancely est l'occasion d'une petite fête animée par les groupes basque et occitan Kuxkuxtu et Brankabodegaires. La manifestation est organisée dans le cadre du deuxième festival Fest'Arènes. Plusieurs dizaines d'habitants du quartier sont venues accueillir et visiter le tram flambant neuf. « Nous sommes très heureux que les travaux se terminent. Ce tramway est très beau, silencieux lorsqu'il roule », commentent Gérard et Aline. Habitants du quartier Ancely depuis 1968, Anne-Marie et Jean-Paul sont eux aussi enthousiastes. « Nous avons connu bien des ennuis à cause des travaux. Voir maintenant ce tramway fait plaisir. Il est magnifique », expliquent-ils. Résident du quartier depuis cinq ans, Thierry est monté dans la rame avec ses deux enfants, Marie et Mathieu, 6 et 3ans. « Ce moyen de transport va faciliter l'accès au centre ville. Il est plus pratique et rapide que le bus », dit-il. Mercedes, qui vit à Ancely depuis vingt-six ans, est sensible au confort de la nouvelle rame. « On se sent très bien à l'intérieur. Ce tram est très lumineux. Comme les sièges sont d'un beau bleu, on a l'impression que le ciel est avec nous ! »,assure-t-elle. Conducteur du jour, Olivier précise que ce tram « est très agréable » à piloter. « Le plus difficile, c'est le non-respect de la signalisation par les automobilistes. La vitesse maximale en ville est de 50 km/h. La rame s'arrête bien. À la différence d'un bus, on ne peut pas éviter un obstacle en le contournant », souligne-t-il. Piétons, cyclistes, automobilistes : tous devront bientôt compter avec le nouveau venu.

Inauguration le 27 novembre

La ligne T1 du tramway doit être inaugurée le 27 novembre prochain. Elle reliera Toulouse (à partir de la station des Arènes) à Beauzelle, via Blagnac. Longue de 10, 9 km, la ligne comptera dix-huit stations, dont Ancely et les Arènes Romaines. Le tram dessert également le centre hospitalier régional de Purpan. Une extension est prévue pour 2013, des Arènes jusqu'au Grand-Rond. Elle assurera une connexion avec la ligne B du métro.

Source La Dépêche du Midi

Le Pèlerin

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 06:07

Toulouse – Blagnac - Ligne E : premiers tests du tramway de Beauzelle à Odyssud en avril
ligne-E-essai.jpg

Début avril, le tramway quittera sa piste d'essai et entrera en phase de test sur le tracé de la future ligne E, de Beauzelle à Odyssud.
Début avril, le tramway de la future ligne E quitte sa piste d'essai entre l'atelier du Garossos, où les rames sont entreposées et entretenues, et l'écoquartier en devenir d'Andromède à Blagnac. Cette fois-ci, le tram Alsthom au nez d'avion dessiné par Airbus, entre dans le grand bain toulousain. Automobilistes, cyclistes, piétons qui empruntent les axes routiers le long du trajet de la ligne E, de Beauzelle à Odyssud-Blagnac, vont pouvoir admirer le bel engin gris bleu acier au profil aérodynamique. Ils devront aussi s'habituer à cette machine silencieuse qu'on n'entend pas arriver au point que les conducteurs (en cours de formation au sein de Tisséo) devront actionner leur avertisseur sonore à proximité des carrefours et des zones de partage avec les autres usagers. Chacun devra aussi se faire aux nouveaux panneaux et aux feux rouges clignotants signalant que le tramway est dans tous les cas prioritaires sur les autres véhicules et les piétons.
Ligne E : Deux collèges desservis
« Un tramway, c'est sur des rails, ça ne dévie pas de sa route pour éviter un obstacle comme un bus », rappelle Joël Carreiras, président de la Smat (société de la mobilité de l'agglomération toulousaine) responsable du chantier de la ligne E. C'est pourquoi la Smat et Tisséo ont lancé une vaste campagne de sensibilisation et d'information aux dangers du tramway. On a tout de même relevé pas moins de dix accidents mortels impliquant le tramway sur le réseau bordelais depuis son ouverture en 2003.
« La ligne E dessert deux collèges (Guillaumet et Mermoz), un lycée (Saint-Exupéry à Blagnac), plusieurs écoles (René Cassin, Clément Ader), le multi-accueil Blanche-Neige et IUT de Blagnac sur le secteur ouvert aux essais dès avril, et le lycée des Arènes à Toulouse en décembre », poursuit le président de la Smat. « Il faut informer et discipliner ces populations jeunes. Les parties engazonnées, c'est joli mais ce n'est pas un terrain de foot. C'est un peu comme un passage à niveau mais là le train passe toutes les 5 à 6 minutes à l'heure de pointe. »
Parmi les risques évoqués, la roue d'un vélo ou le talon de chaussure qui se coince dans le rail. Et puis il y a les caténaires : « Les cerfs-volants sont interdits dans le secteur », lance Joël Carreiras. Le stationnement sur les voies, même pour quelques secondes est aussi prohibé. Enfin, comme pour les trains, un tram peut en cacher un autre.
Les usagers auront plusieurs mois pour s'habituer au tramway qui marchera à vide sur toute la ligne après l'été et sera mis en service en décembre : « Il y aura une gratuité à l'inauguration pour que chacun puisse appréhender ce nouveau mode de transport », annonce Joël Carreiras. En attendant, les habitants de Beauzelle et Blagnac auront la primeur de regarder passer le tramway… vide, dès les premiers jours d'avril. Et ils devront apprendre à vivre avec.
Source La Dépêche du Midi
Le Pèlerin

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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 07:40

Le tram F s'élancera le 26 novembre
ligne tram F

La Ligne F reliera la gare à l'Esplanade

Déplacements Le premier rail a été soudé, hier
« Nous sommes dans les temps », se réjouit Jean-Philippe Lally, directeur de la CTS. Le premier rail de la ligne F a été soudé hier boulevard Wilson. A partir du 26 novembre, les tramways relieront la gare à l'Esplanade et aux institutions européennes. « Ils complèteront le réseau existant et libéreront un peu la ligne A, qui est à la limite de ce qu'on peut lui faire accepter », précise Jean-Philippe Lally. Des travaux d'aménagement des stations sont notamment prévus, ainsi que le raccordement des nouvelles voies à celles existantes. L'opération neutralisera certaines portions de lignes de la mi-juillet à la mi-août.
L'Etat attendu sur le tram-train
La ligne F préfigure le tram-train Strasbourg-Piémont des Vosges. Le dispositif fera rouler des trains sur les voies du tram et inversement depuis Obernai, entre autres. Pour ce faire, un tunnel doit être percé sous la gare strasbourgeoise. Problème, l'Etat n'a pas encore confirmé sa participation au projet, alors que les collectivités espèrent de sa part 40 % du montant des travaux, estimés à 200 millions d'euros. La date de début du chantier n'est donc pas fixée. Néanmoins, précise Michel Loth, directeur régional de la SNCF, des études préparatoires sont en cours. «Leurs résultats sont attendus à la fin de l'année. Les travaux prendront ensuite trois à quatre ans.»
Source 20minutes.fr Philippe Wendling
Le Pèlerin

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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 00:37

La Flambelle 
laflambelle.jpg

Une femme présida certainement à la créa­tion de La Flambelle... Ce domaine qui fut exploité méthodiquement devint, au XXe siècle, une pépinière fort réputée. Maintenant la pro­priété a été presque entièrement urbanisée. Seuls rescapés des temps anciens demeurent Vélégant château et le pigeonnier. Le jardin a été égale­ment conservé et offre un espace très prisé au cœur de ce nouveau quartier de Toulouse.

A l'origine de La Flambelle, il fallait rechercher le nom d'une femme : Na-Flambella - na diminutif de dona. Or, d'après le notaire Peyronis, une certaine Austrugue Flambelle vivait à Toulouse aux envi­rons de 1440. Ce fut elle qui eût pu donner son nom à ce domaine d'Ardenne haute. Au XVe siècle, un épicier de Toulouse, Bernard Dupuy, possédait ce vaste terroir de cent trois arpents comprenant deux bordes : Là Flambelle - quatre-vingts arpents - et Antioque - vingt-trois arpents. Pour sa propriété, Bernard Dupuy payait de bonne grâce les quarante sous d'oblie au prieur de la Daurade. Ses héritiers, son fils Jean Dupuy et sa fille Philippie, mariée à messire Barthélémy Ynard, refusaient d'un commun accord de s'acquitter de cette dette. La mort de Jean interrompit ce qui eût pu donner lieu à un long procès, car Philippe consentit à une nouvelle reconnaissance féodale au bénéfice d'Amaury de Senergues, prieur de la Daurade. Ce dernier, pour montrer sa bonne volonté réduisit confortablement la somme exigée...

Morcelé, le domaine vendu à la fin du XVe siècle fut acquis par Jear. Bulle, nobles Eustache et Barthélémy Ynard, nobles Jacques e: Raymond-Arnaud de Beauvoir. Le 18 mars 1502, Jean Bulle jeune, vendit à noble Bernard de Bassabat, seigneur de Pordéac en Arma­gnac, cinquante-sept arpents de terre confrontant avec le chemin qu: va du château Saint-Michel à Saint-Simon en passant par la fontaine sur le grand chemin de Toulouse à Colomiers. François Doulhon, fiU de Géraud Doulhon, capitoul en 1547-1548, était propriétaire du domaine avant 1571 : les héritiers de feu Me François Doulhon tiennes: une borde, maison, champs, bois et vigne, en tout 110 arpents. Cette famille réunit, en une exploitation unique, les terres des Bassabat et des Beau­voir. Entrée par son mariage dans une illustre famille de parlemen­taires toulousains - les Potier, seigneurs de la Terrasse, près de Carboi de Saint-Élix et de Castelnouvel -, Bourguine de Doulhon, fille de François, hérita du domaine paternel. Jean de Potier fit rebâtir le man de La Flambelle.
Son époux étant mort en 1669, la veuve de Jean de Potier décida de vendre le domaine à Jean de Roger, un riche marchand de Tou­louse, qui le légua ensuite à sa femme Bertrande d'Abadie. Le cadastre dressé en 1680 nous renseignait : une méttairie appelée Laflambelle ait: maison, jardin, pred, terres et bois, tailhis appelé Vamphithéâtre, ayan chemin de service passant entre ces terres, en tout 63 arpents.

Le 1er mars 1715, noble Jean-Gabriel Guy acheta le domaine noble Jean de Lagauzie, vice-sénéchal d'Armagnac. Le prix avait été fixé à la somme de seize mille neuf cents livres. Un mois et demi après son acquisition, Jean-Gabriel Guy affermait les terres de son domaine, par un contrat à demi fruits, à Antoine Rodoulès, laboureur de Cas-selardit. Celui-ci s'engageait à habiter La Flambelle et y faire le travail nécessaire, savoir : six voltes de labour aux terres, le curage des fossés et le nettoyage des contre-ornières, aller à Eouconne chercher dix bûchers de bois it à Laramet le brouc, c'est-à-dire la bruyère nécessaire pour couvrir les paroits de terre qui fermaient le jardin.. .(3) Jean-Gabriel Guy qui habi­tait à Toulouse, rue du Secourieu, fut porté à la charge capitulaire en 1722. Cette même année, il renouvela la reconnaissance de son fief de La Flambelle au prieur de la Daurade, son seigneur direct. Le domaine comprenait cent dix arpents dont quarante-sept cédés à bail emphytéotique à seize particuliers parmi lesquels Thomas Lasserre, docteur en médecine et Guillaume Lacan, marchand.

Depuis qu'il avait été capitoul, Jean-Gabriel Guy ajoutait le nom de son fief au sien et signait désormais : Jean-Gabriel Guy de La Flambelle. Il mourut le 27 novembre 1737 après avoir institué sa femme héritière de ses biens. Elle avait la charge de transmettre l'hé­rédité de feu son mari à son neveu Jean-Pierre Guy - fils de son frère -ou à Jean Roux - fils de sa sœur -, entendu que La Flambelle ne pouvait en aucun cas être vendue ni aliénée, mais léguée à un mâle habile à trans­mettre et si Jean Roux était choisi, il l'obligerait à porter son nom et ses armes^ Effectivement ce dernier devint l'héritier et, selon le désir avunculaire, prit le nom de Jean Roux-Guy de La Flambelle. Le 28 avril 1739, il épousa demoiselle Perrette Darolles de Souléry, pleinement conscient de la volonté de son oncle défunt qui avait voulu que La Flambelle fut donnée à « un mâle habile à transmettre »...

Jean Roux-Guy de La Flambelle désirait que le vieux manoir pût être remplacé par un bâtiment plus à son goût. Il voulait en effet séjourner le plus souvent possible au cœur de son domaine qui com­prenait : maison, cour, jardin, pigeonnier, verger et métairie, sol et pacage... soit 42 arpents, 3pugnères, 4 boisseaux. Le château qu'il fit élever était de plan rectangulaire. Le corps central de la façade principale dispo­sait d'un rez-de-chaussée et d'un étage coiffé d'une balustrade. Les ouvertures de ces deux niveaux étaient percées de portes-fenêtres enca­drées de pilastres doriques. Les autres fenêtres de la façade furent sur­montées, à l'étage, de terres cuites. Jean Roux-Guy de La Flambelle put apprécier sa belle demeure jusqu'au moment de la Révolution...

Au début du xixe siècle, Jean Sarrus aîné, qui avait déjà acquis le château de Saint Michel du Touch - voir Ancely -, acheta La Flambelle. Mais, en 1825, il s'en sépara au profit de M. Ramel. Le cadastre établi en 1829 mentionnait que le domaine appartenait à la baronne Leroy qui possédait : maison et cour, sol, bâtiment rural, pigeon­nier, jardin potager, vigne, terres.^ Jusqu'au départ de Charles Sans-Leroy, député de l'Ariège, La Flambelle demeura au sein d'une même famille un siècle durant.

Les Pourailly se rendirent acquéreur de La Flambelle en 1928. Dans un domaine plus ou moins laissé à l'abandon, cette famille fit planter seize hectares de vergers. Les nouveaux propriétaires orientèrent d'abord leur activité vers les plans d'arbres fruitiers avant de surtout se consacrer aux plantes d'ornement. Leur production était connue et réputée bien au-delà de Toulouse. Une célèbre affiche publicitaire représentait le pigeonnier rond « transformé » en moulin par l'adjonction d'ailes en bois... Les pépinières cessèrent pourtant d'être exploitées en 1987.
Une grande partie du domaine de la famille Pourailly fut alors vendue pour permettre la réalisation d'un ambitieux projet immobi­lier. Le programme comprenait des logements, des bureaux, deux hôtels - quatre-vingt-cinq et cinquante-trois chambres -, des com­merces. Un lieu de culte, l'église Sainte-Marguerite, a même été édifié et s'ouvre en bordure de l'avenue des arènes romaines, sur les terres des anciennes pépinières. Devant le château, les jardins et le parc - classé tc - servent aujourd'hui d'espace public aux nouveaux habi­tants de petits immeubles collectifs construits en lisière. Satisfaites ces populations allogènes savourent, auprès des buis, le plaisir de se pro­mener au cœur d'aimables perspectives. 
Source : Les Châteaux de Toulouse
Le Pèlerin

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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 00:29

Toulouse - Du neuf dans le vieillissement
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Elle est chargée des personnes âgées et elle n'a vu que du neuf. Nora Berra, secrétaire d'Etat aux Aînés, était hier à Toulouse. Elle y a salué l'effort des équipes du Gérontopôle du CHU, un centre de recherche clinique consacré aux maladies du vieillissement. Un domaine sensible pour les pouvoirs publics, quand on sait que 225 000 nouveaux cas de maladie d'Alzheimer ou de pathologies apparentées se déclarent tous les ans et qu'elles sont responsables de 70 % des placements en institution. Le professeur Bruno Vellas, patron du Gérontopôle, a notamment présenté une étude permettant d'évaluer l'impact des acides gras oméga-3 associés à des exercices intellectuels et physiques sur le déclin cognitif des plus de 70 ans. Nora Berra a également visité le chantier du futur hôpital Garonne, sis tout près de Toulouse Ancely, un établissement gériatrique de pointe de 180 lits qui ouvrira ses portes en mars en bord de Garonne et remplacera celui de l'hôpital La Grave. Cinq instituts hospitalo-universitaires du vieillissement doivent être créés en France. Toulouse et son Gérontopôle sont candidats au label.
Source 20minutes.fr Julien Ménielle
Le Pèlerin

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6 janvier 2010 3 06 /01 /janvier /2010 06:24

Agglomération toulousaine - Où va passer le tramway pour l'aéroport?
tram toulouse ligne E aeroport
tram traces petit

La ligne «Envol» doit desservir l'aéroport de Blagnac, avec jonction sur la ligne E, fin 2013. Deux tracés sont en opposition.
On nous a dit pendant des années que la desserte de l'aéroport de Toulouse-Blagnac n'était pas faisable, au nom de la rentabilité. La nouvelle majorité de la communauté urbaine du Grand Toulouse a décidé de prouver le contraire et de la réaliser pour fin 2013.
Pour cela, il faudra réaliser 2 à 2,5 km de tramway, avec trois stations, pour un investissement estimé à 48 millions d'€.
Quinze mille emplois desservis
La ligne Envol, c'est son nom, branchée sur la ligne E qui reliera Beauzelle, Blagnac et Toulouse-Arènes fin 2010, permettra de desservir près de 15 000 emplois sur l'aéroport (qui compte à lui seul 3800 emplois) et la zone aéroportuaire sud. La desserte reliera en moins de vingt minutes le quatrième aéroport de France par le trafic (6,3 millions de passagers en 2008; 8,5 estimés en 2015 d'ici 2015) au réseau métro toulousain, à la station des Arènes.
La concertation publique doit en principe commencer en 2010 (lire encadré), avec les études de conception. L'enquête publique aura lieu au premier trimestre 2011, le chantier devrait être lancé un an plus tard pour une mise en service fin 2013.
Trois rames de métro (déjà prévues en commande auprès d'Alstom) seront utilisées pour relier l'aéroport depuis la ligne E avec un trafic estimé de 9500 voyageurs/jour pour le tracé le plus avantageux (au sud).
Avantage au tracé sud
Car il existe deux possibilités de tracés : l'un par le nord et l'autre par le sud de Blagnac. Le corridor nord (qui verrait la ligne Envol se greffer sur la ligne E entre les stations Patinoire et Marronniers) présente l'avantage de proposer des tracés plus courts (1,2 à 1,6 km) donc moins chers, mais il dessert moins d'emplois (6900) et d'habitants que le corridor sud (13 300 emplois), plus long (2 à 2,6 km) mais plus rentable, avec 9 500 voyageurs/jour espérés contre seulement 5800 par le nord.
Le tracé sud partirait, lui, de la ligne E entre les stations Servanty et Ancely, au niveau de la rocade dont il suit globalement le tracé jusqu'à l'aérogare. Le nord dessert France Telecom (1120 emplois), le pôle aéroport (1000 emplois) et le bâtiment Cibavision, Derichbourg et Atis aéronautique (plus de 700 emplois).
Les tracés sud desservent plusieurs entreprises de renommée mondiale : Airbus (le site Campus 2 et ses 3400 emplois), ATR (540 emplois), CIMPA (450), Rockwell et Collins (650), EADS (450), Aéroconseil (370) et le pôle aéroportuaire (1000).
Au niveau du temps de parcours, le tracé sud a, là aussi, l'avantage. Il permettrait de relier les Arènes à l'aéroport en 18' contre 25 à 29' par le nord. Pour gagner la station de métro Palais de Justice (fin 2010) depuis l'aéroport, il faudrait compter 27'30'' par le sud, 34 à 38' par le nord.
Pour rejoindre Matabiau (par Arènes avec utilisation de la ligne A du métro), il faudrait compter 28'30'' par le sud contre 35 à 39' par le nord.
Fréquence améliorée
La desserte aéroport bus actuelle propose une navette toutes les 20 mn pour un trajet de 20 à 45' selon les conditions de circulation.
La ligne Envol offrira une liaison Aéroport-Grand Rond à une fréquence de 15 mn toute la journée, de 5 heures à 0 h15.
Par ailleurs, le réseau de bus va être restructuré sur le secteur : la navette aéroport sera maintenue, la ligne 66 (terminus à Saint-Cyprien) sera prolongée jusqu'à l'aéroport , une ligne de bus sera maintenue entre Blagnac centre et Toulouse Rive droite, des lignes de rabattement sur le tramway seront mises en place en heure de pointe depuis Mondonville, Aussonne, Cornebarrieu et Beauzelle; une ligne express sera créée entre Lespinasse, Gagnac, Seilh, la zone Aéroconstellation et l'aéroport.
Un projet bloqué par le Sicoval
Le Sicoval, qui regroupe les élus du sud-est toulousain, a voté contre l'approbation du programme de desserte de l'aéroport lors du dernier conseil syndical de Tisséo de décembre.
Même si la majorité du conseil a voté la délibération, qui déclenche la procédure de concertation publique, le refus du Sicoval, soutenu par le SITPRT (syndicat de communes du sud-ouest et nord-est toulousain, lui aussi membre de Tisséo), empêche en principe l'adoption du programme. Selon les statuts de Tisséo, en effet, il faut une majorité de 2 des 3 composantes du conseil syndical pour adopter les mesures engageant un investissement. Le Sicoval met en balance le prolongement du métro (ligne B) jusqu'à Labège.
Source La Dépêche du Midi
Le Pèlerin

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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 00:10

Toulouse - Arènes romaines Ils fabriquent le tramway toulousain
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Transport. L'usine Alstom d'Aytré, près de La Rochelle, assemble les 24 rames du tramway toulousain. Nous avons suivi la construction de l'une d'elles.

Ici naissent les trains les plus rapides du monde et les tramways « à la française ». Sous les hangars serrés de l'usine d'Aytré, à quelques encablures du vieux port élégant de La Rochelle, 1207 personnes produisent 15 TGV et 110 tramways par an. Ces derniers temps, les ateliers ont comme un accent toulousain.

Et pour cause, « on produit actuellement deux à trois rames par semaine pour Toulouse », explique Jean-Marc Reynaud. Le directeur de la plate-forme tramway d'Alstom ajoute : « On force la cadence pour avoir livré une quinzaine de rames en janvier. Après, on repassera à un rythme d'une rame par mois ». Nous avons suivi le parcours d'une des rames toulousaines en construction dans l'usine charentaise vouée au rail depuis la création par les Américains, en 1918, d'une chaîne d'assemblage de trains.

La première étape, c'est l'assemblage de pièces forgées ailleurs et déjà peintes. 60 % des composants d'une rame proviennent de sous-traitants et d'autres usines du groupe français : les moteurs électriques de traction viennent de Tarbes, les bogies du Creusot, les composants électriques de région parisienne. Pour l'instant, dans la « cathédrale », vaste hangar, on assemble la caisse à la main en « plug and play », en kit.

Les éléments de toit comportent déjà les auxiliaires électriques et électroniques comme la climatisation, plus puissante que les premières générations de Citadis, la rame vedette du constructeur. Toulouse est la première à bénéficier de ces éléments permettant une économie d'énergie de 10 % à l'usage.

La deuxième étape, c'est la mise sur rails. On place la caisse sur ses bogies, un ensemble de deux tonnes chacun qui contient, dans un minimum de place pour ne pas encombrer le plancher plat de la rame, roues métalliques, freins à disque, réducteur (boîte de vitesse), moteurs de traction électrique et ensemble de suspension ressorts amortisseur.

La rame toulousaine bénéficie de bogies dernière technologie, Arpège, harmonieux cocktail plus léger, plus résistant à l'usure et moins bruyant, spécialement destiné à des réseaux utilisant des rails neufs comme entre Beauzelle, Blagnac et Toulouse sur la ligne E dont la construction se poursuit dans les délais.

« Le chantier est le plus intense route de Grenade à Blagnac et il va s'intensifier le long de la Cartoucherie à Toulouse, de janvier à juin, pour permettre la mise en service comme prévu le 1er décembre 2010 », assure Benoît Pavageau, le M. Tramway de la Smat, la société qui pilote la construction de la ligne E.

Retour à Aytré, la caisse sur ses rails est maintenant habillée de pied en cap par des « petites mains » plutôt viriles : les ouvriers posent les sièges et les barres de maintien, installent la vidéo et les afficheurs, peaufinent électricité et poste de conduite. La rame toulousaine se pare d'un bleu que Bernard Keller, le maire de Blagnac, a très légèrement fait modifier lors de la présentation de la première rame, pour le mettre en conformité avec les canons esthétiques qui ont présidé au design de l'A302, comme l'appelle le designer d'Alstom.

Il ne reste plus maintenant qu'à tout tester, chaque bouton est contrôlé en statique, mais aussi en dynamique sur la piste d'essai intégrée à l'usine avant d'envoyer la rame au centre du Garossos. La sixième rame est ainsi arrivée à Beauzelle vendredi matin. À nouveau contrôlée sous toutes les soudures, elle devrait rouler à la fin de la semaine prochaine sur la piste d'essai de la ligne E à Blagnac.

Le tram'toulousain en questions

1. Pourquoi y aura-t-il des caténaires et pas une alimentation par le sol comme à Bordeaux ?

Parce que c'est un peu plus cher et que l'expérience pilote de Bordeaux a été délicate. L'alimentation par le sol (APS), qui permet de se passer de caténaires a été utilisée pour la première fois dans la capitale de l'Aquitaine, non sans soucis initiaux aujourd'hui réglés. L'APS a depuis convaincu Reims et Dubaï, tandis que le tramway de Nice traverse la place Masséna grâce à des batteries embarquées. Les rames toulousaines sont équipées de manière à pouvoir circuler en APS, par exemple le long du canal du Midi, classé au patrimoine mondial de l'Unesco. Mais l'APS n'est pas prévu pour la ligne E ni pour la ligne Garonne ou pour la liaison aéroport.

2. Combien coûte une rame ?

Entre 2 et 2,5 millions d'euros pour 40 tonnes de technologie.

3. Quelle durée de vie ?

30 ans au moins à 60 000 km par an, soit un million de km… Les villes qui les exploitent décident en général de rénover l'intérieur au bout d'une quinzaine d'années.

4. Quels avantages par rapport au bus et au métro ?

Par rapport au bus : plus grande capacité de transport mais plus cher, image plus moderne, accès à tous les usagers (handicap, poussette) grâce au plancher plat, baisse du bruit et de la pollution (4 fois moins qu'un bus, 10 fois moins qu'une auto par passager au km), permet de remodeler les quartiers traversés. Par rapport au métro : en principe quatre fois moins cher mais transporte moins de passagers. Plus de stations. Visible depuis la surface. Présence d'un conducteur. Les portables y fonctionnent.

5. En quoi c'est fait ?

Le châssis bas est en acier (rigidité), le toit en alu (légèreté), les montants en alu et acier, l'avant en fibre de verre (repérable). Une rame est recyclable à 95-98 %.

6. Où le voir ?

Les premières rames circulent sur un bout de la ligne E entre le centre de maintenance du Garossos et le lycée de Blagnac. Dès mars, le tram ira jusqu'au commissariat de Blagnac et dès juillet entre Arènes et Purpan.

Xavier Allard designer

Xavier Allard, responsable du design d'Alstom, a dessiné le nouvel AGV, TGV dernière génération qui roulera en Italie sous sa livrée rouge Ferrari « vintage » entre Milan, Rome et Naples à 350 km/h, mais aussi tous les tramways mis en circulation depuis son arrivée, en provenance de Renault, chez le leader ferroviaire français.

Quelle est la particularité du tram toulousain ?

On l'appelle l'A302. A, comme Airbus et Alstom car il est né en collaboration avec Bruno Saint-James et le service design de l'avionneur, qui lui ont donné son nez profilé et ses moustaches (des sortes d'ailettes ou ouïes de chaque côté de la face avant) ainsi que sa couleur gris acier. 302, c'est le nom du modèle de Citadis, car la rame fait 30 m.

Chaque tram est différent ?

Oui, le nez, les couleurs extérieures et l'aménagement intérieur changent. A Reims, il évoque une flûte de champagne, à Dubaï un rubis posé sur son écrin, à Lyon un ver à soie, à Istanbul la tulipe, à Montpellier la ligne 3 vous transportera dans un lagon bleu créé avec Christian Lacroix

Source La Dépêche du Midi

Le Pèlerin

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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 06:49

Toulouse – Les Arènes romaines - Les riverains de l'héliport de Purpan au bord de l'insurrection

Nuisances. La nouvelle étude d'impact ne leur a rien appris : le bruit est infernal aux abords de l'hélistation. Il est même parfois plus important.
Les riverains de l'hélistation de Purpan sont au bord de l'insurrection. Depuis le déménagement de l'héliport sur le bâtiment Louis-Lareng, ils ne ferment plus l'œil et leurs jours sont pires que leurs nuits. Hier en fin d'après-midi, la présentation tardive d'une nouvelle étude d'impact, au CHU de Purpan, s'est déroulée dans un climat plus que houleux.
Produite par la Direction de la sécurité de l'aviation civile, l'étude se base sur une mesure de bruit qu'ils contestent puisqu'elle prend en compte le niveau sonore maximum pris sur une seconde. Or, le décollage ou l'atterrissage d'un hélicoptère prend plusieurs dizaines de secondes.
Pis : mêmes contestées, les mesures font apparaître selon les points de capture des niveaux sonores supérieurs aux précédents, avant le déménagement. « Vous nous avez prouvé que vous êtes hors la loi, estime Éric Peyrat, un riverain excédé. Nous voulons rompre le dialogue et déposer plainte. »
« Apocalypse now ! »
Hugues Ferrand, le directeur du CHU de Purpan comme les élus municipaux Pierre Lacaze et Élisabeth Belaubre le reconnaissent : les riverains vivent un cauchemar quotidien. 600 familles sont touchées. Jean-Claude Boubay habite rue de Cauterets. « Les hélicos font le point fixe sur ma maison. Ils montent, reculent de 70 mètres vers les arènes romaines et s'élancent vers la résidence des Peupliers. Quand il passe à 4 heures du matin c'est Apocalypse now ! En plus du bruit il y a le kérosène : tous les rideaux sont noirs ! »
Dans sa résidence des Peupliers, Pierrette se désole : « Malgré le double vitrage et le plus phonique, c'est infernal. Et la terrasse est pratiquement inutilisable. »
Jacques Lougarre, un autre voisin du site : « J'ai une chambre disponible chez moi. Venez dormir 15 jours, vous vous rendrez compte. Faut pas déconner ! Les hélicos planent à 20 mètres des toits ! Qu'ils montent à 100 mètres nom de dieu ! »
Stéphanie, elle, a déboursé 10 000 € pour un triple vitrage. Inutile l'été, d'ailleurs, quand on dort les vitres ouvertes. Elle enrage : « Je comprends très bien qu'une hélistation est d'intérêt général, mais à 50 mètres des habitations c'est absurde ! Dans ma cuisine, les meubles tremblent au décollage et à l'atterrissage. Sur la terrasse, en été, on ne s'entend pas parler. Et la maison est devenue invendable : elle s'est dépréciée de 30 % ! »
Gustave Guillem, ancien président d'une association de défense de l'environnement à Ancely : « Ce n'est pas en hélicoptère que vous nous menez, c'est en bateau ! Vous nous avez fait la démonstration qu'il y a plus de bruit qu'avant. En plus il n'y a pas eu d'enquête publique ; on a été mis devant le fait accompli.
N'en jetez plus !
« Pas de solution mais des pistes »
Vertement pris à partie, Hugues Ferrand, le directeur de l'hôpital Purpan a hérité de ce dossier brûlant à son arrivée. Le site de Pierre-Paul Riquet rejeté car pas aménageable avant 2012, le choix du bâtiment Lareng a été fait. Il précise par ailleurs que depuis la dernière houleuse réunion avec les riverains, l'an dernier, « un travail sur les trajectoires des hélicoptères a été accompli. Ils ne survolent plus les habitations autant qu'avant. Mais ce n'est pas suffisant. Je n'ai pas de solutions à proposer aujourd'hui », a-t-il avoué, mais il évoque quelques pistes. Rehausser l'hélistation pour limiter le bruit au moment de l'envol ; réduire le nombre de rotations en augmentant les moyens terrestres de transport ; une meilleure isolation phonique.
Interpellés également, les élus ont reconnu des « nuisances intolérables ». Pierre Lacaze n'exclut pas la possibilité pour la ville de « se porter partie civile si elle considère que la santé de ses habitants est en jeu ».
Source La Dépêche du Midi
Le Pèlerin

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